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Linion Reform au N° 4
Le droit à l’internet, l’eau et l’éducation au programme
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Linion Reform au N° 4
Le droit à l’internet, l’eau et l’éducation au programme
C’est la nouvelle formule que les candidats de Linion Reform ont trouvé pour enrichir leurs interactions avec les électeurs. Au lieu de congrès nocturnes, ce sont des sessions de questions-réponses, qui sont organisées. Ainsi, mardi, Satish Ramruttun, Sylvia Edouard, Christiane Jean Piette et Nando Bodha étaient à Abercrombie pour répondre aux interrogations des habitants de la circonscription no 4 (Port-Louis-Nord–Montagne-Longue).
Accès aux réseaux sociaux
À la question de savoir ce que fera Linion Reform en cas de son arrivée au pouvoir pour empêcher la suspension de l’accès aux réseaux sociaux, Nando Bodha a affirmé que l’accès à l’internet sera inscrit dans la Constitution. «Maurice a trois points d’accès avec le monde : la voie maritime, la voie aérienne et la technologie», a-t-il souligné. Il a rappelé que dès l’annonce de la suspension, c’est Linion Reform, qui a porté l’affaire en Cour suprême, et que l’Information and Communication Technologies Authority est revenue sur sa décision avant que l’affaire ne soit écoutée en cour.
Pour contenir la fuite des cerveaux
Satish Ramruttun a avancé que le phénomène a toujours existé mais a été exacerbé sous le gouvernement sortant. Selon lui, c’est le climat actuel qui encourage cela. Une des propositions de Linion Reform est d’avoir 1 000 lauréats par an. En cinq ans, ce sera 5 000 lauréats. Le candidat a précisé qu’il ne s’agira pas uniquement de lauréats académiques mais aussi sportifs, artistiques ou encore, ceux qui ont un talent pour un métier. Par la suite, après leur formation à l’étranger, ils formeront d’autres personnes intéressées par le domaine à Maurice. Nando Bodha a ajouté qu’il y aura un emploi garanti pour eux. «Le brain drain concerne aussi les skilled workers. Ils seront aussi parmi les lauréats et il faut leur donner la possibilité de rentrer et de rester au pays.» Par la suite, il a rappelé que le secteur de l’éducation coûte Rs 2 milliards par an et qu’il est inconcevable qu’avec de telles dépenses, il y ait toujours des enfants qui, à la fin du cycle, ne savent toujours pas lire ou écrire. «Bizin ena enn sistem ki montre bann zanfan seki zot kontan ek bann zafer dan ki zot bon.»
Sylvia Edouard a aussi abordé le sujet en disant que le système actuel est tourné vers l’académique, ce qui laisse beaucoup de jeunes sur la touche. «Il n’y a que 7 % d’enfants qui réussissent l’Extended Programme.» Donc, il faut un système qui mette en valeur et développe les talents des enfants dans leur domaine respectif. «Seki nou apel intelizans multiple.» Avec ce système, il n’y aura pas d’échec.
Drogue et loisir
Une des participantes a fait ressortir que la moitié du terrain de football d’Abercrombie est encombré de débris. De plus, le terrain est souvent jonché de seringues. Nando Bodha a dit que tout d’abord, il faudra s’attaquer au problème de la drogue. «Non seulement à la consommation, mais aussi à l’entrée sur le territoire.» Les usagers de drogue seront traités comme des patients et auront l’encadrement médical et psychologique requis. Quant aux infrastructures sportives, il a dit que tous les centres sportifs seront libres d’accès et qu’il y en aura dans chaque région afin que les jeunes aient accès à des activités. Les artistes auront un stade pour organiser les concerts.
Enfants et femmes victimes d’abus et de violences
Sylvia Edouard a rappelé que le phénomène est répandu. Selon des chiffres de Gender Links qu’elle a cités, une femme sur quatre est victime de violence domestique. Elle a rappelé que les gouvernements successifs n’ont rien fait pour s’attaquer à ce problème. Nando Bodha est revenu sur l’inutilité des Protection Orders car dans beaucoup de cas, ils ne servent à rien. Il faut que les femmes aient un encadrement dès qu’elles font une déposition au poste de police. De plus, il faut que des centres d’accueil soient mis sur pied pour qu’elles aient un endroit où loger le temps que les démarches se fassent car à présent, plusieurs de ces femmes sont tellement dépendantes de leur conjoint qu’elles sont contraintes de retourner sous le toit conjugal.
Distribution d’eau
Nando Bodha a rappelé que le problème est que la moitié de l’eau traitée est perdue dans le réseau de distribution avant d’arriver au consommateur. Régler ce problème fait partie de la solution. De plus, le programme prévoit de décentraliser la distribution et d’avoir des réseaux de distribution régionaux.
Dette publique
Une femme a fait ressortir que son bébé est déjà endetté. Pour renverser la vapeur, Nando Bodha a dit qu’il n’y a pas d’autres solutions que d’augmenter la production et de diminuer les importations. Dans la foulée, il a précisé que toutes les allocations en place seront maintenues car les supprimer mettra les gens dans une situation difficile.
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