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Admission au MGI
Le fils Valayden toujours pas scolarisé
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Admission au MGI
Le fils Valayden toujours pas scolarisé
Rajen Valayden.
L’activiste Rajen Valayden, qui tente d’obtenir une place pour son fils au Mahatma Gandhi Institute (MGI), se heurte à des objections fermes des défendeurs. L’affaire a été portée devant la cheffe juge, Rehana Mungly-Gulbul, lundi. La ministre de l’Éducation et le Mauritius Examinations Syndicate, défendeurs, ne comptent pas divulguer la liste des candidats admis au MGI après les résultats du Primary School Achievement Certificate (PSAC), ni offrir une place à son fils dans l’établissement.
Me Pazhany Rangasamy a demandé qu’une date d’audience soit fixée dès que possible. Il a souligné l’urgence de la situation, expliquant que l’enfant est toujours privé d’éducation. Cependant, la cheffe juge a rejeté cette demande, arguant que l’affaire doit être prête avant d’être fixée pour être examinée sur le fond.
Les procédures et la paperasse semblent l’emporter sur l’urgence de la situation où un enfant est privé d’école depuis plus d’un mois après la rentrée. Rajen Valayden devra faire preuve de patience alors que les développements dans cette affaire sont une fois de plus reportés, cette fois-ci au lundi 19 février, pour l’échange d’affidavits. Pendant ce temps, le fils de Rajen Valayden reste privé de collège, et si le processus d’échange de documents prend encore du temps, il risque de manquer tout un trimestre avant que la cour ne tranche dans cette affaire.
Rajen Valayden demande que la ministre de l’Éducation fournisse la liste des candidats qui ont obtenu une place au MGI à la suite des résultats du PSAC du 12 décembre. Rajen Valayden affirme que cette demande découle du besoin de transparence dans le processus d’admission, soulignant l’importance de garantir l’équité pour tous les candidats. Au cœur de cette affaire se trouve la demande particulière de Rajen Valayden à la Cour suprême d’émettre un ordre en faveur de l’admission de son fils au MGI. Il avance que son fils est devenu une victime collatérale de ses activités antigouvernementales, une assertion qui promet d’ajouter une dimension politique à cette affaire.
Dans sa demande, il fait ressortir qu’il s’apprête à révéler une fraude majeure concernant la sécurité nationale et l’intégrité territoriale. «Je suis convaincu que le refus persistant de garantir une place à mon fils au MGI Moka est motivé par des raisons peu scrupuleuses. Des sources fiables m’ont informé que des candidats avec des résultats moins remarquables que ceux de mon fils ont obtenu une place au MGI.»
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