Parmi la communauté des petits planteurs, nombreux sont les éleveurs, dont Salil Roy, également président de la Planters Reform Association. Dans une déclaration à l’express, il soutient que ses amis et lui font face à des services inadéquats de la part des vétérinaires rattachés au service public. Le manque accru de ces professionnels préoccupe les éleveurs. Notons que le Veterinary Day sera observé ce samedi 27 avril.

Loin de remettre en question leur compétence, Salil Roy fait ressortir qu’il existe un manque accru de ces professionnels, source d’insatisfaction pour les éleveurs. «Selon mes informations, seulement 13 vétérinaires sont affectés au service public. Comment peuventils satisfaire les éleveurs ?» s’interroge-t-il. Il souligne le manque de considération des autorités envers ces vétérinaires.«Malgré leurs cinq à six années d’études, ils ne bénéficient pas du même traitement que les médecins ou les dentistes. Leur salaire est nettement inférieur.»

Il ajoute que le vétérinaire de garde la nuit endosse le rôle de réceptionniste, répondant aux appels des éleveurs confrontés à des problèmes avec leurs animaux. Pour toutes ces raisons, certains quittent le secteur public pour le privé ou ouvrent leurs propres cabinets. Il en appelle au ministère de l’Agro-industrie pour remédier à la situation.

Du côté du ministère de l’Agroindustrie, on nous a informés que le ministre est conscient de ce problème et que Mahen Seeruttun, qui a déjà occupé un poste ministériel dans ce domaine, a toujours encouragé les jeunes à poursuivre des études dans ce domaine. Quant à l’inégalité des salaires, c’est au syndicat des vétérinaires de faire des représentations auprès du Pay Research Bureau.