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Incendie du kanwar à Arsenal
Le mineur de 16 ans toujours admis aux soins intensifs
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Incendie du kanwar à Arsenal
Le mineur de 16 ans toujours admis aux soins intensifs
L’un des blessés dans l’incendie d’un kanwar à Arsenal le dimanche 3 mars est toujours admis aux soins intensifs. Il s’agit d’un jeune de 16 ans habitant Pointe-aux-Piments. Les autres rescapés ont pu regagner leur domicile, certains le lendemain du drame et d’autres le 6 mars. Le ministère de la Santé continue à apporter un soutien psychologique à domicile aux familles des victimes ainsi qu’à celle de l’adolesscent admis aux soins intensifs. Pour les autres rescapés, le soutien psychologique se fait sur rendez-vous à l’hôpital du Nord.
Pour rappel, dans l’après-midi du 3 mars, un kanwar mené par le groupe Trikaal Sena de Triolet en marche pour Grand-Bassin, avait pris feu faisant six morts et plus d’une dizaine de blessés. Chez la famille Gungaram, à Camp Lilas, Triolet, on parvient à faire preuve de résilience et à faire face à la vie quotidienne avec le soutien de la communauté, des proches et du ministère de la Santé. Santosh Gungaram, 54 ans, confie : «Nous sommes tous très proches et en contact les uns avec les autres. Tous ceux qui ont regagné leur maison vont bien, leur état de santé est stable.» Il était le plus âgé du groupe Trikaal Sena, encadrant les jeunes comme un père. «Depuis la création du groupe, nous avons tous, en particulier les jeunes, développé un sens de l’unité, de l’amour et de la responsabilité. Au cours des cinq dernières années, nous avons construit des kanwars et marché comme une seule famille jusqu’à Grand-Bassin», explique-t-il.
L’incendie a entraîné des blessures chez lui et ses deux enfants, âgés de 20 et 23 ans. Parmi les six victimes, deux étaient des membres de sa famille proche, les enfants du frère de son épouse. Ses deux enfants poursuivent des études supérieures. «L’un a des classes en cours et l’autre est sur le point de reprendre pour le prochain trimestre. Nous nous soutenons les uns les autres. Nous veillons à ce que tous, y compris les autres jeunes, se rendent à l’hôpital pour leur rendez-vous. Lorsque nous ne pouvons pas y aller, le personnel nous rend visite à la maison pour s’assurer que nous allons bien.» Après s’être rétabli physiquement, Santosh Gungaram a pu reprendre son travail, confie-t-il.
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