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Bail du Champ-de-Mars
Le MTC commence à s’impatienter
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Bail du Champ-de-Mars
Le MTC commence à s’impatienter

■ Le système d’éclairage n’est toujours pas rétabli alors que l’entraînement a repris depuis le 11 avril.
Le manque d’avancées concrètes en ce qui concerne le lease agreement du Champ de-Mars commencerait-il à agacer du côté du Mauritius Turf Club (MTC) ? C’est en tout cas le sentiment qui se dégage à la lecture du dernier post du club bicentenaire sur sa page Facebook, où l’aspirant horse racing organiser vient faire un état des lieux à quelques semaines du coup d’envoi présumé de la saison 2025.
S’il est vrai que le nouveau gouvernement a promis de rétablir le MTC dans ses droits à son accession au pouvoir, force est de constater que sur le terrain, cette promesse tarde à se matérialiser. Car si l’organisateur historique des courses à Maurice a rempli sa part du contrat en réhabilitant les pistes en sable et le gazon – il en reste encore du travail –, il ne semble pas y avoir de réciprocité au niveau de Côte-d’Or International Racecourse and Entertainment Complex Ltd (COIREC), qui s’illustre encore et toujours par son inefficience.
Sinon comment expliquer la lenteur de cette entité gouvernementale à remettre sur pied le système d’éclairage sur l’hippodrome, alors même que l’entraînement des chevaux a repris depuis avril ! «Malgré tous ces efforts, le Champ-de-Mars n’est cependant toujours pas éclairé. Les câbles d’électricité ont été soit sectionnés soit se sont volatilisés dans la nature. Alors que lorsqu’elle était entrée en scène en mai 2022, la COIREC s’était appropriée un hippodrome impeccable, doté de toutes les facilités et qui faisait la fierté de la République de Maurice», se désole-t-on du côté du club de la rue Eugène Laurent.
«Fort de café»
Cette situation surréaliste a pour effet que le training ne peut débuter qu’au lever du jour dans un souci d’assurer la sécurité des chevaux et des cavaliers notamment. «Nous saisissons cette occasion pour présenter nos sincères excuses pour les désagréments temporaires occasionnés par ces légers retards dans l’entraînement : afin de garantir le bien-être animal, nous devons en effet veiller à ce que les chevaux bénéficient chaque jour d’un temps de repos sur les pistes», explique le MTC dans sa dernière communication.
Dans l’attente de son fameux lease agreement de la COIREC, le sentiment de ras-le-bol est plus que palpable pour le MTC. «S’il est vrai que le MTC a reçu sa lettre d’intention pour la location du Champ-de-Mars de la COIREC, en revanche, les conditions imposées semblent loin de faire l’unanimité. Faut-il souligner que la COIREC est mandatée par la loi comme administrateur principal du Champ-de-Mars alors que le MTC n’en est que le locataire ? Et en tant que tel, il s’attendait à se voir livrer et confier un hippodrome digne de ce nom. Or, tel n’a jamais été le cas! Faire payer à un locataire qui avait, par le passé, investi des millions de roupies dans le développement et l’entretien des infrastructures expropriées par l’État des dépenses que le propriétaire aurait dû encourir est visiblement un peu fort de café…»
Selon Shiam Peenith, le track manager du MTC, la réfection du Champ-de-Mars a déjà englouti près de Rs 4 millions.
Alors que le gouvernement de l’Alliance du changement présente son premier Budget, osons espérer qu’y figureront des mesures concrètes pour l’industrie hippique car l’exaspération du MTC, mais aussi de tous les stakeholders de l’industrie, est de plus en plus tangible.
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