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Inondations

Le mur du cimetière de St-Jean érigé à grande vitesse

25 janvier 2024, 17:00

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Le mur du cimetière de St-Jean érigé à grande vitesse

L’avancée du mur qui s’est écroulé depuis novembre, hier

Ils étaient plusieurs à s’être préparés à avoir un jour de congé hier. Sauf que les services météorologiques et le cyclone Candice, nommé à midi, en ont décidé autrement. Hormis les écoles qui sont restées fermées, les Mauriciens ont dû se rendre au travail, malgré la grisaille ambiante. Un temps qui a arrangé les affaires des maçons, qui s’affairent à ériger le mur du cimetière de St Jean. Celui-ci se monte d’ailleurs à grande vitesse.

C’était d’ailleurs le talk of the town hier. Une des voisines du cimetière estime qu’il vaut mieux tard que jamais. «Kapav krwar ou rod bar goal. Seki ti bizin fer depi lot zour la avan mir la tombe, zordi zot pe fer li. Enfin vo mie tar ki zame », dit Nazma Mirhunn qui, par précaution, a passé la soirée de mardi chez son neveu à l’étage. Hier, elle supervisait le travail des volontaires venus enlever le parquet abîmé de sa maison.

Vayid Junglee, qui a perdu sa boutique, située à l’avant de sa maison, en raison de la montée des eaux provoquée par Belal, poursuit ses démarches en vue d’obtenir un emprunt à faible taux d’intérêt pour pouvoir se remettre sur les rails. «Si on a ce prêt, on peut démarrer quelque chose et rembourser après. Je dois refaire et ma boutique et ma maison. Une maison que j’ai pris 20 ans à construire et que je vais refaire en une semaine. Ce sera un tour de magie», dit ce Quatrebornais. Vayid Junglee, qui a perdu sa boutique, située à l’avant de sa maison, en raison de la montée des eaux provoquée par Belal, poursuit ses démarches en vue d’obtenir un emprunt à faible taux d’intérêt pour pouvoir se remettre sur les rails. «Si on a ce prêt, on peut démarrer quelque chose et rembourser après. Je dois refaire et ma boutique et ma maison. Une maison que j’ai pris 20 ans à construire et que je vais refaire en une semaine. Ce sera un tour de magie», dit ce Quatrebornais.

Ismaël est de ceux qui s’étaient décidés à rester à la maison en croyant que Candice allait souffler fort. «Enn sans mo pa finn bliye teign mo alarm sinon mo ti pou al absan. Bizin pa zwe ek santiman dimounn koumsa», déplore ce dernier, qui est parti travailler à contrecœur.

Dans les rues de la capitale, quelques commerçants rigolaient de ce temps changeant. «Le congé forcé aurait dû être aujourd’hui car là, vous voyez, il pleut vraiment. L’accorder mardi a été une bêtise. Le soleil était présent. La météo est une science que je ne comprendrai jamais finalement», explique Satish, marchand de roti.

Mardi soir, de nombreux Mauriciens n’ont dormi que d’un œil, craignant l’alerte III et les pluies associées aux bandes nuageuses entourant Candice.