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Pêche
Le nouveau bateau «FITEC ONE» s’équipe d’une meilleure technologie
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Le nouveau bateau «FITEC ONE» s’équipe d’une meilleure technologie
© Tony Fine
Former les pêcheurs afin qu’ils développent un savoirfaire des nouvelles pratiques, et qu’ils améliorent ainsi leurs capacités et leur efficacité pour permettre au pays de réduire sa dépendance envers les importations des produits de la mer. C’est dans cette optique que le bateau FITEC ONE a été construit, ses coûts étant pris en charge par la Japan International Cooperation Agency (JICA) alors que sa construction est revenue à l’entreprise mauricienne Resiglas Co Ltd. Il s’agit d’un projet d’amélioration des moyens de subsistance des communautés côtières, à travers le développement durable et l’économie bleue à Maurice.
La cérémonie officielle de remise du bateau s’est tenue, vendredi, au Fisheries Training and Extension Centre, à Pointe-aux-Sables, en présence du ministre de la Pêche, Sudheer Maudhoo. Celui-ci a affirmé que ce projet marque le renforcement des liens entre Maurice et le Japon. Étaient également présents l’ambassadeur du Japon, Shuichiro Kawaguchi, et une représentante de la JICA. Le bateau FITEC ONE est équipé notamment d’un système de radionavigation GPS et d’un Fish finder afin de permettre aux pêcheurs d’effectuer leurs tâches avec une relative facilité. Le coût total de la construction et de l’aménagement du bateau s’élève à plus de 44 660 dollars, soit plus de 1,9 million de roupies. Une formation aux nouvelles techniques de pêche et au maniement de ce bateau est également au programme. Elle devrait débuter en priorité à l’intention des pêcheurs travaillant dans les zones touchées par la marée noire à la suite du naufrage du vraquier MV Wakashio en 2020.
Alors que ce naufrage et ses dégâts sont toujours présents dans les esprits, les hommes de loi de l’organisation non gouvernementale Eco-Sud avaient sollicité, en juillet, l’aide de l’ambassade du Japon pour envoyer une Plaint With Summons aux parties japonaises concernées en vue de réclamer réparation par rapport aux dégâts environnementaux et économiques causés par ce naufrage. Mais Eco-Sud a affirmé que l’ambassade du Japon n’a ni répondu ni accusé réception de leur correspondance. Le 8 août, l’express avait envoyé un courriel à l’ambassade pour demander ce qu’il était advenu de la demande d’Eco-Sud. Courriel resté lettre morte. Interrogé vendredi à ce sujet, l’ambassadeur Kawaguchi a répliqué qu’en raison d’un problème technique, l’ambassade n’avait reçu aucune correspondance.
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