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Décès de sa fillette de deux ans

Le père poursuit la santé

10 octobre 2023, 15:03

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Le père poursuit la santé

Rs 25 millions. C’est la somme réclamée à l’État et au ministère de la Santé par le père d’une fillette de deux ans et demi, Aanishka Teeluck, qui, dit-il, est décédée de manière douteuse à l’hôpital. Il a déposé une plainte, par le biais de Me Sanjeev Teeluckdharry, la semaine dernière, en Cour suprême.

Les parents de la petite, née avec une malformation, avaient décidé de lui faire placer des prothèses aux mains et aux pieds à l’hôpital SSRN. Le père explique ainsi que sa fille avait été admise dans un premier temps à l’hôpital, le 14 janvier 2022, pour une prise de sang, et qu’elle était sortie le lendemain. Toutefois, l’enfant avait été réadmise deux jours plus tard. «On a posé un pansement sur les articulations de notre bébé et prescrit des suppositoires Napa 500 deux fois par jour après que le personnel lui ait administré le même suppositoire.»

Il soutient qu’on lui avait aussi recommandé de donner deux à cinq cuillères de sirop médical à la petite qui était fiévreuse. Or, poursuit le plaignant, le bébé, admis par la suite à l’hôpital de Flacq, avait reçu du sérum et du glucose. «Une prise de sang a été effectuée et c’est le podologue qui nous a informés que notre fille souffrait d’un problème de foie et qu’entre le va-et-vient entre les deux hôpitaux, un examen avait été fait avant de l’admettre aux soins intensifs.»

Le 23 janvier, les parents ont appris le décès de leur fille et la cause a été attribuée à une insuffisance hépatique aiguë après l’autopsie réalisée par le médecin légiste. Pour le père, l’administration du suppositoire à son enfant équivaut à une négligence médicale et aurait été causée par l’imprudence des défendeurs. Gravement affectés, les parents estiment avoir été lésés par le décès, disent-ils, prématuré de l’enfant. Du coup, le père réclame des compensations à hauteur de Rs 25 millions et les représentants des deux défendeurs devront venir en cour le 26 octobre pour répliquer à ladite plainte.