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Suspension de Patrick Assirvaden

Le PM tarde à soumettre sa position, troisième renvoi accordé

16 juillet 2024, 17:00

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Le PM tarde à soumettre sa position, troisième renvoi accordé

La demande de Patrick Assirvaden, député et président du Parti travailliste (PTr), visant à contester la décision du speaker, Sooroojdev Phokeer, de le suspendre pour six séances de l’Assemblée nationale, le 7 mai, n’a toujours pas été examinée par la Cour suprême et a une fois de plus été reportée, car la position du Premier ministre (PM), Pravind Jugnauth, défendeur dans cette affaire, qui devait être déposée par son avouée, Mᵉ Shamila Sonah-Ori, est toujours attendue. C’est la troisième fois que l’avouée du PM obtient un renvoi pour soumettre ces documents. Bien que la suspension de Patrick Assirvaden ait déjà pris fin, il souhaite «obtenir une décision de principe» de la Cour suprême. L’affaire sera de nouveau appelée le 3 septembre.

Patrick Assirvaden devra patienter jusqu’à la reprise des activités de la Cour suprême en septembre pour que celle-ci tranche sur sa demande. Le président du PTr affirme qu’il maintiendra sa plainte en Cour suprême, même si sa suspension a pris fin. Pour rappel, sa suspension est intervenue à la suite de ses accusations le 30 avril concernant une manipulation présumée lors de l’exercice de tirage au sort des questions parlementaires. Patrick Assirvaden avait saisi la Cour suprême d’une demande de de la décision du speaker. Mais la demande n’avait pas été examinée et entre-temps sa suspension a pris fin.

Par ailleurs, le président du PTr n’a pu assister à l’exercice budgétaire le 7 juin. Il insiste toutefois pour obtenir une réponse de la Cour suprême sur cette affaire. Il affirme que Sooroojdev Phokeer n’a pas respecté un accord signé en 2022 sur l’attribution des questions parlementaires, favorisant ainsi les intérêts du gouvernement au détriment de ceux de l’opposition. Dans un affidavit déposé en soutien à sa demande, Patrick Assirvaden accuse le speaker de «manipuler» le classement des questions, une méthode qu’il juge partiale et nuisible pour la transparence parlementaire.