Le Bureau du Premier ministre (PMO) a réagi aux chiffres récents montrant une hausse de Rs 20 milliards de la dette publique entre décembre 2024 et mars 2025, soulignant que cette évolution s’inscrit dans une trajectoire amorcée sous l’ancien régime. À Rs 628 milliards, la dette publique représente désormais 89,7 % du produit intérieur brut estimé à Rs 700 milliards. Si le chiffre n’est pas contesté, des sources proches du chef de l’exécutif affirment qu’il «pourrait induire en erreur» en laissant penser que l’actuelle majorité a aggravé l’endettement de l’État en quelques mois à peine. Le ministère des Finances, engagé dans les préparatifs du Budget 2025-2026, voit sa marge de manœuvre se réduire alors que le contexte économique reste tendu. «Ce que vous avez souligné est factuellement correct, mais il faut dire que le paiement du 14e mois a englouti pas mal de cette somme. L’ancien régime aurait davantage empiré la dette puisqu’il aurait payé indistinctement à tout le monde. Aussi, il y a d’autres facteurs comme, par exemple, le cash-flow avec les rentrées et les sorties d’argent, les taxes et les prélèvements ; cela fluctue et cela change de mois en mois», nous a expliqué un conseiller de Navin Ramgoolam hier soir.