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Transports en commun
Des chauffeurs étrangers bientôt à bord des autobus…
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Transports en commun
Des chauffeurs étrangers bientôt à bord des autobus…
Voilà plusieurs mois que les compagnies d’autobus ont exprimé le souhait d’embaucher des travailleurs étrangers pour les aider à maintenir leur activité. Une démarche qui est sur le point de se concrétiser, ce qui réjouit grandement les dirigeants. Il ne reste désormais qu’à finaliser les détails du processus de recrutement.
Cette nouvelle a été très bien accueillie depuis vendredi. Les autorités ont donné leur aval à la demande des compagnies de transports publics visant à autoriser le recrutement de main d’œuvre étrangère pour maintenir l’activité de ces entreprises. Parmi les entreprises concernées figurent United Bus Service, Triolet Bus Service, Rose-Hill Transport et Mauritius Bus Transport.
Pour Sunil Jeewoonarain, secrétaire de la Mauritius Bus Owners Cooperative Federation, cette décision est un soulagement. Il déclare : «Le principal problème dans le secteur des transports publics était le manque de main-d’œuvre, non seulement pour les chauffeurs, mais également pour les postes de mécaniciens et d’électriciens automobiles. Au cours des quatre dernières années, en raison de ce manque de main-d’œuvre, de nombreux autobus n’ont pas pu circuler sur les routes.»
Avant de faire appel à des travailleurs étrangers, des tentatives de recrutement ont été faites au niveau local, mais sans succès. «À quelques reprises, certains propriétaires de bus ont employé des individus dépendants de substances en tant que chauffeurs. Lorsque nous avons découvert cette tromperie, nous y avons immédiatement remédié. Nous avons écrit au Premier ministre pour l’informer de la situation et lui avons clairement fait comprendre qu’il devrait assumer ses responsabilités en cas de problème.» Quelque temps après, des discussions ont été engagées entre les autorités et les compagnies de transport. Il est vrai que le recrutement de travailleurs étrangers sera plus coûteux. «De nombreuses conditions seront associées à l’obtention de ces permis.»
Cependant, il assure que la qualité du service au sein des compagnies de transport s’améliorera. «Il y aura moins d’accidents de la route car ces chauffeurs, sachant que la confiscation de leur permis signifierait leur retour dans leur pays d’origine, seront plus vigilants sur les routes.» Sunil Jeewoonarain note que les chauffeurs locaux ont adopté des comportements qui ne sont pas bien perçus par les entreprises qui les emploient. «Ils sont conscients qu’ils ne seront pas suspendus en raison de la pénurie de personnel. Maintenant, avec l’arrivée de nouveaux travailleurs, ils devront changer d’attitude.» En ce qui concerne l’origine des travailleurs étrangers, Madagascar et l’État du Pendjab en Inde sont les endroits privilégiés.
United Bus Service accueille également cette nouvelle avec satisfaction. Swaleh Ramjane, Chief Executive Officer, se réjouit que le ministère du Transport ait enfin accepté cette demande. «À présent, il est essentiel que le ministère finalise les procédures de recrutement. J’espère que des formations seront fournies à ces travailleurs.»
De son côté, le ministre Alan Ganoo a souligné qu’il était inacceptable que 15 % des autobus restent au garage faute de chauffeurs pour les conduire.
Avec cette initiative, au moins, la qualité du service s’améliorera et les passagers pourront bénéficier d’un service plus rapide, assure-t-on.
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