Publicité
Conférence de presse de l’opposition
Le Serjeant-at-Arms «physiquement agressé» par Phokeer
Par
Partager cet article
Conférence de presse de l’opposition
Le Serjeant-at-Arms «physiquement agressé» par Phokeer
Paul Bérenger a expliqué lors de la conférence de presse de l’opposition hier pourquoi il a traité le speaker de «sovaz». «Le Premier ministre m’a traité de sénile. Il n’a aucun respect pour l’âge ou le sexe des personnes. Et au lieu de le rappeler à l’ordre, le speaker a fait semblant de n’avoir rien entendu.» D’enchaîner sur l’autre incident qui a eu lieu dans les couloirs de l’Assemblée nationale. «Il fallait voir la façon avec laquelle il a traité le nouveau Serjeant-at-Arms. Il l’a bousculé physiquement pour que ce dernier nous bouscule à notre tour. C’est lui qui a probablement tué l’autre Serjeant-at-Arms!»
Shakeel Mohamed a lui aussi condamné la manière dont le nouveau Serjeant-at-Arms a été «agressé physiquement par Phokeer». Il a également rappelé comment le speaker a traité hier des élus de «fous» et comment il a demandé au même Serjeant-at-Arms de conduire Rajesh Bhagwan et Paul Bérenger à l’hôpital… Revenant sur sa PNQ, le nouveau leader de l’opposition a réitéré sa demande pour qu’une institution indépendante évalue la performance de la police. «Notre police passe plus de temps à surveiller les opposants qu’à s’occuper de la sécurité des citoyens.» Tout en déplorant un manque de personnel ou une mauvaise répartition des tâches. «Hier, je suis allé au poste de police de La Tour Koenig, où il n’y avait que trois policiers de service.»
Shakeel Mohamed a aussi dénoncé le sitting arrangement imposé par Phokeer. «Le speaker fait comme son patron Pravind Jugnauth en adoptant une stratégie communaliste et castéiste.» Il a aussi expliqué comment le même speaker a passé outre les Standing Orders et l’autorité d’Erskine May en ne retirant pas la question concernant Navin Ramgoolam, lors de la tranche réservée aux questions adressées au Premier ministre, alors que l’affaire est devant les tribunaux. Pour rappel, durant la séance parlementaire d’hier, Shakeel Mohamed a tenté en vain de faire comprendre au speaker qu’une fois qu’une charge a été retenue contre quelqu’un – ici, Ramgoolam dans l’affaire des coffres-forts – l’affaire devient sub judice et donc non recevable au Parlement.
Publicité
Les plus récents