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Interview
Arti Ram: «Le taux de rétention des locataires est de 95 % et environ 250 personnes travaillent dans le terminal»
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Interview
Arti Ram: «Le taux de rétention des locataires est de 95 % et environ 250 personnes travaillent dans le terminal»
Arti Ram, Centre manager du Victoria Urban Terminal
À l’occasion des deux ans du Victoria Urban Terminal, la manager du centre a présenté les activités en cours et leur impact sur le commerce et l’emploi dans la région. Elle a évoqué les conditions de travail des marchands ambulants et les projets en cours en mentionnant les défis de la gestion quotidienne du terminal et les initiatives mises en place pour répondre aux besoins des usagers tout en intégrant des pratiques durables.
Quel bilan dressez-vous des deux premières années d’activités du Victoria Urban Terminal ?
Les deux premières années du Victoria Urban Terminal (VUT) ont apporté des changements dans l’entrée sud de Port-Louis. Les retours des utilisateurs montrent que la sécurité et le confort des voyageurs se sont améliorés. Le VUT est devenu un point de transit multimodal dans la région, géré par Victoria Station Ltd. Nous avons une fréquentation moyenne de 25 000 à 30 000 visiteurs par jour, soit environ 850 000 par mois. Le terminal dispose de 22 stands d’autobus, pouvant accueillir jusqu’à 565 bus par jour ainsi qu’une zone de taxis pour 25 véhicules.
Quel est l’impact économique du VUT sur le développement commercial et économique de Port-Louis, notamment en termes de création d’emplois et de revenus pour les commerçants ?
Le VUT a un impact économique mesurable avec 33 enseignes, allant de grandes marques à de nouvelles entreprises. Le taux de rétention des locataires est de 95 % et environ 250 personnes travaillent dans le ter minal et ses commerces. Certains commerçants ont même élargi leurs activités. De plus, les commerces voisins rénovent leurs façades, ce qui aide à revitaliser Port-Louis.
Quels sont les projets à venir au VUT ?
Le VUT se veut un lieu d’activités culturelles et artistiques. Le Busker’s Corner est un espace pour les artistes de rue et le Sofap Evolving Wall permet à des artistes locaux et internationaux de travailler ensemble sur des fresques murales. Nous prévoyons également d’organiser des événements culturels, comme des expositions et festivals de musique pour présenter différents as pects de la culture mauricienne.
Quelles améliorations ont été apportées aux conditions de travail des marchands ambulants du marché ?
Les conditions de travail des marchands ambulants se sont améliorées avec un espace sécurisé et confortable. Les étals sont nettoyés régulièrement pour garder l’environnement propre et des ca méras de surveillance ont été installées en sus des alarmes incendie et des sprinklers.
Pouvez-vous clarifier la situa tion concernant des allégations de harcèlement faites par des marchands du VUT ?
Notre but est de fournir un espace moderne et sécurisé aux marchands. Au départ, deux niveaux leur étaient réservés, mais plusieurs d’entre eux se sont installés au premier étage. L’étage supérieur est maintenant destiné à la National Land Transport Authority (NLTA). Nous prenons en compte les besoins des marchands lors de la réorganisation des espaces, qui se fait en collaboration avec toutes les parties concernées. Il n’est pas prévu de dé placer le marché.
Comment le Victoria Urban Terminal a-t-il intégré des pratiques durables dans ses opérations ?
Le VUT a mis en place des pratiques durables, comme la récupération des eaux de pluie pour des usages non potables, comme l’irrigation et le nettoyage. Nous recyclons également nos déchets en carton et utilisons les déchets organiques pour produire du compost pour nos espaces verts.
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