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Canal Dayot et GRNO
Ledikasyon pou travayer pointe les constructions sauvages
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Canal Dayot et GRNO
Ledikasyon pou travayer pointe les constructions sauvages
Le mur situé à l’arrière du bâtiment de Ledikasyon Pou Travayer empêche l’eau de regagner la mer, provoquant des inondations.
Les images des inondations en 2013 hantent toujours la mémoire des habitants de Canal Dayot et de Grande-Rivière–Nord-Ouest (GRNO). Récemment, suite au passage du cyclone Belal, le niveau d’eau a encore monté, provoquant des inondations. À cet effet, Ledikasyon Pou Travayer (LPT) a tenu un point de presse hier, à son quartier général à GRNO, pour revenir sur les récentes crues et la cause principale de la montée des eaux dans la région.
Les membres de LPT ont rappelé avoir écrit à plusieurs reprises aux autorités pour demander de ne pas obstruer le passage naturel de l’eau en construisant sur des conduits et des canalisations. «Nou bizin kestionn bann lotorite osi pou koné si finn pran bann mézir pou prépar nou a sanzman klimatik. Eski pé azir dan lintere lepep ou bann gran konpani», devait demander Lindsay Collen. *«Le problème c’est que la montée des eaux à Canal Dayot, qui a débordé malheureusement, a fait que l’eau a atteint le bâtiment de LPT situé au rez-de-chaussée. Nous avions réclamé au gouvernement de démolir les murs construits autour du bâtiment de l’Oasis, car ils empêcheraient l’évacuation de l’eau. Néanmoins, au lieu de détruire le mur, le gouvernement a installé un dos-d’âne à l’entrée du bâtiment de LPT. C’est ce qui a fait que l’eau de la rivière Saint-Louis a quitté son lit et a inondé le bâtiment de LPT», déplore-t-elle.
Ces récentes inondations ont ravivé les souvenirs de ce tragique 30 mars 2013. Cette fois, la structure de LPT a tenu mais les séquelles sont visibles. «L’eau a envahi le bâtiment et l’église qui se trouve à côté. Un pan de mur de 25 mètres de long et 2 mètres de haut a cédé et a été emporté dans la cour de LPT», précise Lindsay Collen. Il faut dire que les membres de LPT avaient anticipé cette situation depuis les dernières grosses inondations de 2013, où c’est avec une corde qu’ils ont pu sauver des habitants de la région ; depuis rien de concret n’a été fait.
Les membres de LPT déplorent également la construction de plusieurs gros bâtiments sur des canalisations principales, dont celles provenant de Ruisseau du Pouce. C’est aussi la raison pour laquelle ils s’interrogent sur la destruction du bâtiment de KFC qui se trouve à Port-Louis, chose qui n’a pas encore été réalisée. Trois membres de LPT ont déposé une plainte au poste de police après la montée des eaux.
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