Cette année, six enfants sont inscrits en Grade 7 à Agaléga. Cependant, leur rentrée scolaire reste incertaine, marquée par les conséquences dévastatrices du cyclone Chido. Selon Wesley Augustin, l’admission a été organisée dans une salle du collège, en raison des travaux pour transformer la bibliothèque en salles de classe. «Nous avons trouvé une salle afin que les parents puissent compléter les formalités. Nous leur avons demandé de ne pas amener les enfants pour des raisons de sécurité», précise-t-il. Cependant, une grande incertitude plane sur le début effectif des cours. Contrairement à Maurice et Rodrigues, aucun communiqué officiel n’a été émis sur la date de reprise des classes à Agaléga.

Un autre problème majeur concerne le manque criant d’enseignants sur l’île. «Il n’y a que deux enseignants présents. Les autres se trouvent encore à Maurice», souligne Wesley Augustin. Une demande de rapatriement a été formulée, mais il reste incertain que les autorités puissent affréter un avion pour leur permettre de regagner l’île à temps. Cette situation complique davantage une rentrée qui, de toute évidence, ne ressemblera en rien à celles des autres îles. «La normalité n’existe plus à Agaléga depuis le passage de Chido. Nos écoles ont été détruites, notre île a été dévastée. Nous tentons de trouver des solutions pour tout remettre en ordre, mais cela demandera du temps.»

Pour rappel, le cyclone Chido a dévasté Agaléga le 13 décembre, laissant derrière lui un paysage de désolation. Les habitants, déterminés, s’efforcent de reconstruire leur quotidien, mais les défis restent immenses. Cette rentrée scolaire en pointillée est un élément supplémentaire des conséquences profondes de cette catastrophe naturelle.