Publicité
Congrès régional du MSM au N0. 5
Les candidats potentiels diabolisent les leaders de l’Alliance du changement
Par
Partager cet article
Congrès régional du MSM au N0. 5
Les candidats potentiels diabolisent les leaders de l’Alliance du changement
Les dirigeants de l’Alliance du changement ont été présentés par les candidats potentiels du Mouvement socialiste militant (MSM) et leurs affiliés comme le grand méchant loup dont il faut impérativement craindre le retour au pouvoir. C’était lors du congrès régional du MSM à Solitude qui s’est tenu dans la soirée du vendredi 11 octobre dernier.
C’est devant une bonne foule venue par ses propres moyens mais aussi par autobus offerts par les organisateurs que le congrès a commencé. Tous les orateurs qui se sont succédé au micro ont diabolisé les dirigeants de l’Alliance du changement.
Soodesh Callichurn, qui présidait ce congrès, a déclaré que «si par malheur, l’Alliance du changement prend le pouvoir, le pays allait reculer de 50 ans.» Il s’est demandé pourquoi les dirigeants de cette alliance ne rendaient pas public l’accord électoral signé récemment. «Ena enn zafer dan sa lakor ki dir si zot vinn o pouvoir, dan sis moi, zot pou amand konstitisyon pu inklir sertin bann zafer ek zot pou fer nouvo Repiblik».
Il a rappelé qu’en 2014, l’alliance Ptr/MMM avait proposé une deuxième République aussi. «Est-ce la même chose qu’en 2014 qu’ils vont proposer, presidan avek pouvoir ek Premier minis poupet ? Eski sa ki ena dan sa lakor là ? Nou bisin kone. Si par maler l’Alliance du changement vinn o pouvoir, deziem Repiblik pou vinn enn realite ek zot pou tasse.»
Il a ajouté qu’une fois au pouvoir, l’Alliance du changement démantèlerait tous les acquis obtenus par les travailleurs comme le salaire minimum et le réajustement salarial. «Ena possibilité ki li dir patron aret paye ek remet la loi pu patronat hire and fire.»
Furreed Mohammad Abdallah, qui depuis 2014 «donn koudmin» au MSM, a non seulement traité Navin Ramgoolam de «lion édenté» mais l’a aussi renommé. *«Pas Ramgoolam ki li été, Sheitan-goolam sa (NdlR : Satan). Il a exhorté les électeurs de la circonscription à voter pour le MSM parce qu’il y a la PAIX dans ce parti. «Kot nou ena la PAIX : Pravin, Alan, Ivan ek Xavier». Steve Obeegadoo a donc été laissé sur le carreau par l’orateur.
Sharvanand Ramkaun, élu aux élections générales de 2014 et 2019, qui ne sera pas de la course électorale en raison d’ennuis de santé, a déclaré qu’il ne ferait pas le bilan du gouvernement sortant car celui-ci pèse lourd.
Ravi Rutnah, candidat potentiel dans cette circonscription, se présentant lui-même comme «pa nimport ki avoka me avoka international» et accueilli triomphalement au son de ravanes, a déclaré qu’il fallait voter pour le MSM et non pour les opposants qui sont des «démagogues scientifiques, des voyous de la politique, des vendeurs de rêves», qui ont dilapidé le pays à chaque fois qu’ils étaient au pouvoir.
L’ancien speaker, Sooroojdev Phokeer, a déclaré que cette élection est une lutte contre un bloc qui est en faveur du salaire minimum (NdlR : le gouvernement sortant) et un autre qui est contre le salaire minimum (l’Alliance du changement). Pour lui, Navin Ramgoolam et Paul Bérenger sont les hommes du secteur privé. «Ramgoolam li dans côté capitalistes. Bérenger pou kouyonn dimounn la campagne, li met enn madam en sari, Jyoti Jeetun, madame sekter privé, bann Blancs ki pe monte villa Rs 125 millions enn villa, zot mem sa. Tifi Bérenger koze dans Parlement, dans radio. Kisannla mont villa Rs 125 millions, zot mem sa. Madam la (NdlR : Jyoti Jeetun) pe vinn poz candidat pou Bérenger. Sekter privé ankor enn kout deziem prev. Marie pike pou desann la monnaie pou sa election là déroule.»
Cette élection, a-t-il ajouté, est une lutte entre un groupe pro-travailleurs et un autre contre les travailleurs. «Enn kote ena enn bel lekip ek lot kote dé vie bolhom assoifés pouvoir. Si ou le kas rantre dan ou lakaz, ou renouvel mandat Pravin Jugnauth ek so lekip». Si la population vote pour le MSM, «boukou parmi ou pou vinn millionnaires.»
Publicité
Les plus récents