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Les Chagos toujours présentés comme un territoire britannique

26 septembre 2023, 20:00

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Les Chagos toujours présentés comme un territoire britannique

Capture d’écran de Google Maps, hier, montrant les Chagos dans le BIOT.

Google Maps continue de représenter les Chagos comme un territoire britannique de l’océan Indien. On se souvient de l’annonce faite par Pravind Jugnauth le 25 mai 2020, selon laquelle l’archipel avait été reconnu comme territoire mauricien sur la carte mondiale de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Le communiqué émis le 25 mai 2020 par le bureau du Premier ministre soulignait que : «L’archipel des Chagos est clairement représenté comme un territoire mauricien sur la nouvelle carte du monde (Carte n° 4170 Révision 18.1 du 20 février 2020) récemment publiée par le Secrétariat des Nations unies (ONU). La nouvelle carte atteste de la souveraineté de la République de Maurice sur l’archipel des Chagos.» Pravind Jugnauth l’avait lui-même annoncé dans un message télévisé sur la Mauritius Broadcasting Corporation.

Le gouvernement avait sollicité d’autres entités, notamment World Atlas, Google et Apple, pour qu’elles mettent à jour leurs cartes en indiquant les Chagos comme territoire mauricien plutôt que comme Territoire britannique de l’océan Indien (BIOT).

Malheureusement, jusqu’à présent, Google Maps continue de représenter les Chagos comme territoire britannique de l’océan Indien. Il semble qu’aucun suivi n’ait été effectué, ni au niveau du Prime Minister’s Office ni au ministère des Affaires étrangères, malgré l’importance de cette affaire.

Vijay Makhan, diplomate de carrière, estime qu’il est inadmissible que, quatre ans après la reconnaissance de la souveraineté de Maurice sur les Chagos en droit international, Google Maps, dont les sièges sont situés en Californie et en Australie, continue de dépeindre notre territoire comme le British Indian Ocean Territory (BIOT). «Le BIOT n’est qu’une ruse des Britanniques, créée discrètement par un désuet Order in Council, malgré les opinions de Boris Johnson, afin de s’approprier notre territoire», déclaret-il. «J’aimerais penser que notre ministère des Affaires étrangères et nos missions diplomatiques basées à New York, Washington et Canberra ont fait le nécessaire, à savoir, interagir avec Google sur ce sujet…»