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Journée mondiale
Les enfants doivent apprendre, jouer, grandir… pas travailler
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Journée mondiale
Les enfants doivent apprendre, jouer, grandir… pas travailler

La Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée chaque année le 12 juin, a été instaurée par l’Organisation internationale du travail (OIT) en 2002. Son objectif principal est de sensibiliser le public, les gouvernements, les entreprises et les citoyens aux conditions de vie des enfants contraints de travailler à travers le monde.
D’après des organisations internationales telles que les Nations unies et l’OIT, le travail des enfants est un problème mondial qui touche près de 160 millions d’enfants âgés de cind à 17 ans, soit un enfant sur dix dans le monde. Chaque année, des millions d’entre eux sont employés dans des secteurs tels que l’agriculture (70 % des cas), l’industrie (12 %), et les services domestiques et informels (18 %), mais aussi parfois l’enrôlement militaire, l’exploitation sexuelle ou le travail forcé. Environ 79 millions d’entre eux effectuent des travaux qualifiés de dangereux par l’OIT.
D’après Statista.com, certaines régions sont plus touchées que d’autres : l’Afrique subsaharienne reste la zone la plus concernée, avec plus d’un enfant sur cinq impliqué dans une activité économique. L’Asie-Pacifique, l’Amérique latine et certaines zones du Moyen-Orient connaissent également des taux élevés de travail des enfants. Ce phénomène est alimenté par plusieurs facteurs : la pauvreté, les conflits armés, le manque d’accès à l’éducation, les catastrophes naturelles, les crises économiques et les traditions culturelles.
Sans papiers ni reconnaissance légale, ces enfants sont souvent invisibles aux yeux des autorités. Ils subissent des conditions de travail éprouvantes, exposés à des charges physiques lourdes, ou encore à des abus moraux et psychologiques compromettant sérieusement leur développement et leur avenir, comme l’indique le site ilo.org.
La Journée mondiale contre le travail des enfants a non seulement pour but d’alerter, mais aussi de faire réagir. Partout dans le monde, des campagnes de sensibilisation, des conférences et des actions éducatives sont organisées pour rappeler que les enfants doivent apprendre, jouer et grandir, et non travailler.
Pour lutter contre ce fléau, il est essentiel de renforcer les lois contre l’exploitation infantile, et de garantir leur application, de développer l’accès gratuit et obligatoire à l’éducation pour tous, de soutenir les familles en difficulté économique. Cela, afin de briser le cycle de pauvreté, d’identifier et de protéger les enfants invisibles en leur fournissant une identité légale, et d’éduquer et de mobiliser la population, car le changement dépend également de la société civile.
Le travail des enfants prive des millions de jeunes de leurs droits. Dans le sillage de cette Journée mondiale, il est crucial de ne pas détourner le regard. La lutte contre ce problème concerne chacun de nous : gouvernements, entreprises, familles et citoyens. Ensemble, nous pouvons bâtir un monde où aucun enfant ne sera forcé de travailler pour survivre.
Par S.W.
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