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National Certificate of Education
Les examens débutent sous le signe de la colère
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National Certificate of Education
Les examens débutent sous le signe de la colère
Les examens du MCE comment aujourd’hui dans un contexte tendu.
Les examens du National Certificate of Education (NCE) débutent ce matin pour les élèves de Grade 9. Or, entre les dates d’épreuves avancées et le manque d’enseignants que cela engendre dans les collèges, la situation est tendue…
Le secrétaire de l’United Deputy Rectors and Rectors Union (UDRRU), Vikash Ramdonee, est monté au créneau jeudi après que le Mauritius Examinations Syndicate (MES) a téléphoné le même jour aux enseignants de plusieurs établissements secondaires d’État, sans passer par leur recteur, pour leur demander d’aller superviser les examens du NCE qui débutent aujourd’hui. Le syndicaliste explique qu’il a envoyé une missive de quatre pages à plusieurs préposés du ministère de l’Éducation pour leur expliquer la situation. Premièrement, que le MES n’a pas le droit de donner des directives directes sans passer par les recteurs ; et deuxièmement, si les enseignants vont superviser ces examens, il n’y aurait plus grand monde à l’école pour assurer les classes des autres grades…
Vikash Ramdonee dit avoir obtenu un retour vendredi aprèsmidi du ministère indiquant que celui-ci a été informé que certains chefs d’établissements n’ont pas accordé l’autorisation à leurs éducateurs pour surveiller les épreuves du NCE et que cela entraverait le bon déroulement de ces examens. Dans ce contexte, le ministère demande aux recteurs de veiller à ce que les enseignants de leur école ayant fait une demande de surveillance obtiennent l’autorisation nécessaire. Il fait aussi ressortir que : «les Directions des zones et de RT1/ MGI sont aimablement priées de veiller à ce que les écoles relevant de leur compétence respectent les instructions ci-dessus…»
Cela provoque un sentiment mitigé chez le secrétaire de l’UDRRU. «Je note avec satisfaction que le ministère a compris que le MES ne peut pas donner des instructions sans passer par nous. C’est ce que nous demandions depuis l’année dernière.» Mais Vikash Ramdonee dit s’apercevoir que la priorité du ministère n’est pas l’intérêt des enfants à l’école, mais uniquement les examens du NCE. «Ce qu’il oublie c’est qu’il faut passer par le teaching & learning à l’école pour arriver aux examens.»
Il dit prendre la réponse du ministère comme une menace aux recteurs pour qu’ils accordent désormais l’autorisation aux enseignants d’aller superviser les examens. «Que se passera-t-il si 100 % de notre personnel s’en va superviser les examens ? Techniquement nous ne pourrons pas dire non. Donc ce sera à nous recteurs de voir comment faire pour tenir la barre à l’école avec les élèves sans, ou avec un nombre considérablement réduit, de personnel.» D’ailleurs, pour lui, le départ de ces enseignants à partir d’aujourd’hui encouragerait l’absentéisme. De la part des enseignants restants en premier lieu, parce qu’ils devront travailler doublement en faisant des remplacements dans des classes, mais aussi chez les élèves qui ne voudront plus se rendre à l’école s’ils voient que plusieurs enseignants ne sont pas là.
Pour Vikash Ramdonee, l’idéal aurait été d’employer des superviseurs hors du secteur de l’éducation à temps partiel, comme cela se fait pour le School Certificate et le Higher School Certificate. «Puis, une fois en congé, les enseignants auraient pu eux aussi officier comme superviseurs s’ils le souhaitaient.» Sinon, les examens du NCE auraient pu se tenir plus tard à la fin d’octobre ou début de novembre et utiliser les mêmes superviseurs recrutés à temps partiel pour le SC/HSC et les payer pour travailler également pour le NCE. «Nous demandons au ministère de l’Éducation de faire son travail et non pas faire de la politique et d’arrêter de faire crasher le système. Il n’a pas résolu le problème majeur. La ministre est prisonnière de ses conseillers et très mal avisée…»
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