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Alerte à la bombe
Les fausses alertes ayant conduit à de vraies arrestations
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Alerte à la bombe
Les fausses alertes ayant conduit à de vraies arrestations
Jeudi, de nombreux parents ont perdu leur sang-froid et se sont précipités dans les écoles que fréquentent leurs enfants, paniqués, après qu’un courriel menaçant de faire exploser les établissements a été envoyé à la direction des établissements. Plus d’une soixantaine d’écoles, qu’elles soient gouvernementales ou privées, à travers l’île, ont été visées. La police, la SMF, la Bomb Disposal Unit, le Groupement d’intervention de la police mauricienne, l’unité canine, notamment, ont été dépêchés sur place. Des fouilles ont été effectuées dans ces écoles ainsi que dans celles qui n’avaient pas reçu le courriel. Il s’est par la suite avéré qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Ce n’est pas la première fois que des fausses alertes sont reçues, mais des arrestations ont bien eu lieu. Dans le cas du courriel menaçant les établissements scolaires, l’arrestation de l’expéditeur prendra plus de temps car la police doit faire une demande auprès du portail afin de pouvoir remonter jusqu’à ce dernier. Rappelons qu’à Maurice, toute personne reconnue coupable de fausse alerte à la bombe encourt une amende pouvant atteindre Rs 100 000 ainsi qu’une peine maximale de 10 ans de prison.
L’un des derniers cas ayant conduit à une arrestation s’est produit en septembre 2021. Un jeune homme de 28 ans, habitant à Gros-Billot, avait lancé une fausse alerte à la bombe en appelant le 999, dans la cour du poste de police de Rose-Belle. Il avait également laissé son nom. Les unités spécialisées avaient été déployées sur place et après une fouille, ils n’avaient rien trouvé. L’habitant de Gros-Billot avait été arrêté et avait affirmé qu’il voulait faire peur aux policiers.
En janvier 2020, un habitant de Bon-Accueil âgé de 54 ans avait lancé une fausse alerte à la bombe visant le ministre Sudheer Maudhoo. Lors de son arrestation, le quinquagénaire avait expliqué qu’il avait agi ainsi car le ministre, qui était son ami, avait refusé de prendre son appel plus tôt. Et qu’il avait agi dans un moment de colère et sous l’influence de l’alcool.
Il y a également eu l’arrestation de ce policier de 38 ans en 2018, qui avait lancé une alerte à la bombe à l’Independent Commission Against Corruption. Il avait pris le téléphone de sa sœur pour passer l’alerte et la CID de Moka avait pu remonter jusqu’à lui.
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