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Alternative aux légumes chers
Les légumineuses vont augmenter de 10 à 15 %
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Alternative aux légumes chers
Les légumineuses vont augmenter de 10 à 15 %
Comparativement au mois de février, les prix des légumes locaux ont connu une légère tendance baissière en mars, notamment pour plusieurs variétés telles que l’aubergine, le piment ou le giraumon. Une amélioration est également notable au niveau de la botte de fines herbes. Cependant, il est important de noter que les prix peuvent varier d’un endroit à l’autre.
Par exemple, si le giraumon se vendait à Rs 75 la livre, le prix est passé à Rs 50, voire Rs 60. L’aubergine peut être achetée aux alentours de Rs 40 la livre tandis que la pipengaille est maintenant à Rs 35. Le prix du piment local a également baissé pour atteindre les Rs 300 la livre. Néanmoins, selon les marchands, la vente est moindre. Cette tendance à la baisse des prix devrait se poursuivre si le temps le permet. De plus, rappelons que des produits de grande consommation sont importés pour la vente et à des prix subventionnés, notamment des carottes, des haricots, du chou, du piment et des bananes. Ce, jusqu’à ce que le marché local se soit stabilisé.
Malgré cette tendance à la baisse des prix des légumes, l’accessibilité de ces produits locaux reste toutefois un défi pour de nombreux consommateurs. Et quand les légumes sont chers, les légumineuses (grains secs) sont une alternative populaire pour répondre aux besoins alimentaires. Et c’est toujours le cas. Mais une augmentation des prix des légumineuses de l’ordre de 10 à 15 % est à prévoir dans les semaines à venir, nous indique Jayen Veerapen, importateur de grains secs. Il met en lumière plusieurs facteurs contribuant à cette évolution. «Tout d’abord, la production de grains secs est affectée par des problèmes climatiques, causant une diminution des rendements. Des tendances similaires sont observées à Madagascar, en Inde, aggravant ainsi la pression sur les prix. De plus, il est aussi cher d’en importer de pays comme l’Australie ou le Canada.» L’importateur souligne, par ailleurs, les contraintes liées à la disponibilité du dollar, ainsi que son appréciation face à la roupie mauricienne.
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