● La demande pour les œufs a augmenté de 41,7 %, passant de 9 660 tonnes en 2014 à 13 692 tonnes en 2022

● La consommation de riz, en particulier les variétés premium, en hausse de manière significative, passant de 45,14 kg/an en 2014 à 65,58 kg/an en 2022

● Le fromage a augmenté de 53,9 %, passant de 3 702 tonnes en 2014 à 5 699 tonnes en 2022

● Malgré une population en déclin, les céréales et produits céréaliers ont augmenté de 13 %, passant de 175 075 tonnes en 2014 à 197 844 tonnes en 2022

Le gouvernement prépare son bilan et entend prouver, chiffres à l’appui, que les Mauriciens consomment mieux et davantage en comparaison à l’an 2014 quand le Mouvement socialiste militant a arraché le pouvoir au Parti travailliste. Ces chiffres sont actuellement compilés au ministère des Finances. En voici les points saillants qui relancent les débats sur le pouvoir d’achat et la consommation, et les habitudes alimentaires des Mauriciens sur fond, bien évidemment, de campagne électorale.

● Bien que sa population ait diminué de 0,11 % entre décembre 2014 (1 261 721) et décembre 2023 (1 260 379), Maurice a connu une augmentation significative des dépenses de consommation finale de 53 %, passant de Rs 349,4 milliards en 2014 à Rs 533,2 milliards en 2023.

● Le Household Budget Survey (HBS) 2023 révèle une augmentation significative du revenu mensuel disponible, atteignant Rs 55 600, contre les Rs 29 421 du HBS datant de 2012.

● Les dépenses de consommation des ménages ont également augmenté, atteignant en moyenne Rs 41 890 en 2023, contre Rs 21 231 dans le HBS 2012. Cela se traduit par un excédent moyen de Rs 13 710 dans le HBS 2023, contre un excédent de Rs 8 190 dans le HBS 2012. Par conséquent, entre 2012 et 2023, les niveaux de vie se sont considérablement améliorés, «avec une augmentation des revenus réels de 89 % malgré un taux d’inflation cumulé de 44,6 % entre 2012 et 2023».

● Une analyse de la consommation par catégories de produits a révélé que : l Les céréales et produits céréaliers ont augmenté de 13 %, passant de 175 075 tonnes en 2014 à 197 844 tonnes en 2022.

● Bien que la consommation des deux catégories de riz ait augmenté durant la période susmentionnée, le riz de luxe a connu une augmentation de 51,5 %, passant de 40 066 tonnes en 2014 à 60 717 tonnes en 2022, et le riz dit «ration» a augmenté de 32,3 %, passant de 16 862 tonnes en 2014 à 22 314 tonnes en 2022.

●Les racines, tubercules et produits (pommes de terre, patates douces, manioc, tapioca, sagou et taro) ont augmenté de 15,9 %, passant de 26 130 tonnes en 2014 à 30 288 tonnes en 2022.

● Les légumineuses ont augmenté de 2,3 %, passant de 12 474 tonnes en 2014 à 12 760 tonnes en 2022.

● Les fruits à coque (amandes, châtaignes, pistaches, noisettes, noix, noix du Brésil, noix de cajou et autres fruits à coque) ont connu une augmentation de 70,7 %, passant de 335 tonnes en 2014 à 572 tonnes en 2022.

● Les légumes frais et produits ont augmenté de 10,8 %, passant de 95 239 tonnes en 2014 à 105 508 tonnes en 2022 (les tomates de 29,3 %, le chou de 37,8 %, les oignons de 8,1 %, les carottes de 4,5 % et les autres légumes frais de 13,4 %).

● Les légumes préparés et conservés ont également augmenté de 35,4 %, passant de 21 512 tonnes en 2014 à 29 137 tonnes en 2022.

● Pour la période de 2014 à 2022, en termes de fruits, la consommation d’oranges a augmenté de 17,2 %, de mandarines de 15,2 %, de citrons de 52,3 %, de bananes de 11,3 %, et de fruits secs de 23,7 %.

● La viande a augmenté de 16,6 %, passant de 66 887 tonnes en 2014 à 77 961 tonnes en 2022.

● La viande de poulet a augmenté de 17,4 %, passant de 46 659 tonnes en 2014 à 54 800 tonnes en 2022.

● La viande de bœuf a augmenté de 19,3 %, passant de 5 591 tonnes en 2014 à 6 672 tonnes en 2022.

● Les préparations de viande (bacon, jambon, saucisses et autres) ont augmenté de 41 %, passant de 5 101 tonnes en 2014 à 7 191 tonnes en 2022.

● Les œufs (de poule) ont augmenté de 41,7 %, passant de 9 660 tonnes en 2014 à 13 692 tonnes en 2022.

● Les poissons et produits de la mer ont augmenté de 0,9 %, passant de 27 364 tonnes en 2014 à 27 621 tonnes en 2022.

● Les crustacés, mollusques et produits ont augmenté de 52,5 %, passant de 6 032 tonnes en 2014 à 9 201 tonnes en 2022.

● Le lait et le fromage ont augmenté de 3,1 %, passant de 27 536 tonnes en 2014 à 28 393 tonnes en 2022.

● Le fromage a augmenté de 53,9 %, passant de 3 702 tonnes en 2014 à 5 699 tonnes en 2022.

● La nourriture pour nourrissons a augmenté de 7,6 %, passant de 991 tonnes en 2014 à 1 066 tonnes en 2022 (notons que les naissances vivantes ont diminué de 10 %, passant de 13 415 en 2014 à 12 096 en 2022).

Une analyse plus approfondie des habitudes de consommation par habitant à Maurice a révélé que :

● Le riz usiné (milled rice), en particulier les variétés premium, a augmenté de manière significative, passant de 45,14 kg/an en 2014 à 65,58 kg/an en 2022.

● Les légumes, y compris les haricots, les betteraves, les aubergines, les choux, les carottes, les choux-fleurs, les pois verts, les poireaux, les laitues, les gombos, les petsai, les tomates et les lianes, ont augmenté de manière significative, passant de 75,52 kg/an en 2014 à 83,35 kg/an en 2022.

● Les pommes de terre ont augmenté de 19,08 kg/an en 2014 à 19,64 kg/an en 2022.

● Les bananes ont augmenté de 6,62 kg/an en 2014 à 7,34 kg/ an en 2022.

● Les légumineuses ont augmenté de 9,89 kg/an en 2014 à 10,08 kg/an en 2022.

● Les œufs ont augmenté de 7,66 kg/an en 2014 à 10,81 kg/ an en 2022.

● La viande et les préparations de viande ont augmenté de 53,05 kg/an en 2014 à 61,57 kg/an en 2022.

● Le poulet a augmenté de 37,00 kg/an en 2014 à 43,28 kg/an en 2022.

● La viande de bœuf a augmenté de 4,43 kg/an en 2014 à 5,27 kg/an en 2022.

● Le thé a augmenté de 1,19 kg/an en 2014 à 1,29 kg/an en 2022.

● La nourriture pour nourrissons a légèrement augmenté de 0,79 kg/an en 2014 à 0,84 kg/an en 2022.

● Les poissons et préparations de poissons ont augmenté de 28,17 kg/an en 2014 à 29,08 kg/an en 2022.

Depuis 2015, le gouvernement a mis en œuvre plusieurs politiques visant à améliorer le pouvoir d’achat des ménages. Ces initiatives comprennent des augmentations des pensions de base, l’introduction du Revenu minimum garanti, l’allocation de revenus Contribution sociale généralisée, l’élimination de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits essentiels et les réformes de l’impôt sur le revenu, explique-t-on au ministère des Finances. L’effet cumulatif de ces mesures a manifestement entraîné une augmentation du revenu disponible des citoyens mauriciens, améliorant ainsi leur bien-être économique global, ajoute-t-on.