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Medical Board
Les médecins de la Sécurité sociale contre le transfert à la Santé
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Les médecins de la Sécurité sociale contre le transfert à la Santé

(Photo d'illustration)
Le projet de transfert du Medical Board du ministère de la Sécurité sociale vers celui de la Santé suscite une vive opposition de la part de la Social Security Medical Practitioners Union (SSMPU). Des sources proches du syndicat des médecins exerçant au sein de cette unité se disent «globalement contre» cette décision, qu’on qualifie de préjudiciable à leur mission et à leurs droits contractuels.
Selon nos sources, le syndicat indique qu’il souhaite entamer un dialogue avec les autorités avant de s’exprimer plus longuement dans l’espace public. Toutefois, il réagit fermement à un article publié dans l’express, le 10 juin, dénonçant des propos jugés «préjudiciables» au professionnalisme des membres actuels et anciens du Medical Board.
«L’article met en cause le professionnalisme de tous ceux qui siègent et ont siégé sur ce board», soutient la SSMPU. Le syndicat s’inquiète également d’éventuelles nonreconductions de contrat. Il se pourrait que plusieurs médecins de la Sécurité sociale, notamment ceux assurant des visites à domicile auprès de personnes âgées, de patients alités ou en situation de handicap, soient «remerciés du jour au lendemain», au motif d’avoir été recrutés sous l’ancien gouvernement. «Nous avons fait part de notre position au ministre Ashok Subron»*, affirme la SSMPU.
La SSMPU rappelle que les médecins concernés disposent de contrats valides, renouvelables tous les trois ans, et réclame un renouvellement pour une durée de cinq ans. «Le travail accompli par cette unité médicale est très apprécié des bénéficiaires vulnérables», indique le syndicat, qui appelle le Premier ministre Navin Ramgoolam et le ministre de la Sécurité sociale à maintenir le service dans sa forme actuelle. «Le syndicat est pour le dialogue», conclut la SSMPU, qui entend défendre les droits de ses membres tout en poursuivant les discussions avec les autorités compétentes.
Sollicité, le ministère de la Sécurité sociale a, une fois de plus, pas souhaité réagir.
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