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Élections générales 2024
Les nouveaux visages de l’Alliance Lepep
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Élections générales 2024
Les nouveaux visages de l’Alliance Lepep
(De g. à dr.) : Rubesh Doomun, Miven Tirvengadum, Zia Nujurally et Maheshwarsingh Chackhoor.
Sur les 60 candidats présentés par l’Alliance Lepep, mercredi, au Sun Trust, presque une vingtaine sont de nouveaux visages et cela, dans plusieurs circonscriptions. Qui sont-ils ? Nous avons tenté de leur poser la question. Très peu ont accepté d’y répondre.
Rubesh Doomun, candidat de la circonscription no 9 (Flacq Bon-Accueil), explique que la politique n’est pas un terrain qu’il découvre. «Je suis dans la politique depuis que j’étais étudiant au collège Royal de Port-Louis. J’ai toujours œuvré dans le social.» D’ailleurs, il a déjà représenté le pays dans un programme d’Indo-Mauritian Exchange en Inde. Pour l’instant, sa campagne se déroule dans la séré nité et l’humilité. «Je suis conscient de la responsabilité qui pèse sur chacun d’entre nous de faire avan cer le pays. Il est impératif que nous soyons un exemple de bonne conduite et de bons principes. Donc, nous en faisons notre priorité de faire notre campagne dans le calme. Les gens sont très accueillants et je les remercie de leur confiance», explique l’avocat, qui est partenaire dans une firme internationale et détenteur d’une maîtrise en Neuro Linguistic Programming. En cas d’élection, sa priorité sera de rassembler les jeunes car, selon lui, il faut faire de cette force silencieuse une force active pour le bon développement des ressources humaines et du pays, et créer les leaders de demain.
Première participation
Zia Nujurally est le candidat de l’Alliance Lepep (Parti mauricien social-démocrate, PMSD) de la circonscription no 2 (Port-Louis-Sud–Port-Louis-Centre). Il sera aux côtés de l’ancienne ministre Roubina Jadoo-Jaunbocus et d’Abdallah Goolamallee. «J’ai rencontré Xavier-Luc Duval en début d’année en compagnie de mon frère, qui est dans le social. Nous sommes restés en contact et lorsqu’il m’a demandé d’intégrer le parti, j’ai accepté. Il ne faut pas oublier que sa performance, que ce soit au gouvernement ou dans l’opposition, a toujours été à la hauteur», explique-t-il.
Même s’il en est à sa première participation à des élections, Zia Nujurally confie que sa famille a toujours été présente sur le terrain dans le social et ce, depuis plus de 75 ans. Ce qu’il fait est dans la continuité de sa tradition familiale. «De plus, j’habite dans la circonscription. Donc, je connais très bien les problèmes et surtout, les risques liés au changement climatique. Je sais aussi dans quelle conditions certains Mauriciens de la région vivent», rappelle-t-il. En cas d’élection, ses priorités seront le logement et l’éducation. «Dans la circonscription, il y a toujours des familles qui vivent dans deux pièces et il est dommage que les élus de l’endroit n’aient jamais trouvé utile de les diriger vers les instances appropriées, alors qu’il y a 8 000 logements sociaux qui ont été construits», déplore-t-il. Quant à l’éducation, il rappelle l’engagement de son parti, le PMSD, et de l’Alliance Lepep dans la digitalisation afin d’armer les jeunes pour l’avenir. Concernant la campagne, il explique que, pour l’instant, tout se passe bien, même avec les adversaires. «Il y a des piques lancées sur les réseaux sociaux, mais sur le terrain, l’entente est très cordiale.»
Maheshwarsing Chackhoor (alias Tiger), présenté comme candidat pour l’Alliance Lepep aux côtés de Guito Lepoigneur et de Miven Tirvengadum dans la circonscription no 20 (Beau Bassin–Petite-Rivière), est un des peu qui avaient accepté de parler à hier. Ex-Senior Technician à la Mauritius Ports Authority et membre du Rotary, Tiger souligne que la campagne dans cette circons cription se passe dans le calme et le respect pour le moment. «Nous sommes déjà très présents sur le terrain et nous avons un très bon accueil.» Pourquoi a-t-il décidé de briguer les suffrages lors de ces élections légis latives du 10 novembre ? Il indique qu’il s’est toujours très intéressé à la politique. «Mo ti pe bien suiv me mo pa ti dan okenn parti. Au contraire, j’ai toujours de bonnes relations avec les partis adverses. Il faut respecter son prochain, peu importe les circonstances.» Puis, dit-il, cette année, il a décidé de se lancer et a vu l’opportunité de concrétiser ses rêves avec l’Alliance Lepep, notam ment avec le Mouvement socialiste militant (MSM). «Je trouve qu’il y a eu beaucoup de progrès avec le leader ship MSM.»
Pour rappel, récemment ques tionné par l’express, Maheshwar sing Chackhoor avait aussi expli qué le sobriquet Tiger. Ainsi, c’est son oncle qui le lui avait donné parce qu’il était un enfant «enn ti pe pa normal», débordant d’énergie. Le principal concerné a aussi été président du Rameshwarnath Ramayan Mandir, temple situé à la rue Dr Reid, à Beau-Bassin, pendant 14 ans. «J’ai aussi fait don de plusieurs équipements au niveau de la Santé. Je veux aider mon pays...»
Parwez Nurwoollah muté au no 13 cette fois-ci
Il y a eu des mutations de quelques ministres – Deepak Balgobin, Leela Devi Dookun-Luchoomun, Kalpana Koonjoo-Shah ou encore Sunil Bholah, et d’autres députés comme Tania Diolle, Joanne Tour ou Sandra Mayotte, vers d’autres circonscriptions que celles qu’ils ont occupés depuis 2019. Puis, il y a également Parwez Nurwoollah (photo), membre du Muvman Liberater (ML). Ce dernier avait été candidat pour la bannière de l’Alliance Morisien en 2019 dans la circonscription n° 3 (Port-Louis-Maritime–Port-Louis-Est) et avait obtenu 2 757 voix, se plaçant ainsi en neuvième position. Désormais, c’est dans la circonscription no 13 (Rivière des-Anguilles–Souillac) qu’il tente sa chance – aux côtés de Renganaden Padayachy et Kailesh Jagutpal. Pour le moment, dit-il, la campagne dans les villages de la circonscription se déroule parfaitement bien. «J’ai deux personnes formidables à mes côtés et on travaille en étroite coopération.» D’ajouter que pour ce qui est de cette circonscription du Sud, bien qu’il soit un habitant de la capitale, il la connaît par cœur. «Mo gran fami sorti-la. Mo konn isi bien.» Parwez Nurwoollah, qui est self-employed, s’est jeté dans l’arène politique, confie-t-il, avec le PMXD de Xavier-Luc Duval, puis il a changé de camp pour adhérer au Mouve ment militant mauricien, en 2009. Après la cassure des Mauves et des Rouges en 2014, il a alors pris la décision de s’allier au ML d’Ivan Collendavelloo. Il a aussi été très actif lors des élections municipales, étant conseiller en 2005, puis en 2012.
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