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Higher School Certificate
Les options pour ceux n’ayant pas réussi aux examens
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Higher School Certificate
Les options pour ceux n’ayant pas réussi aux examens
Il existe plusieurs options pour les élèves qui ont leur «GCE Award» en poche comme des cours qui leur sont dédiés à Polytechnics Mauritius.
Chaque année, lors de la proclamation des résultats du Higher School Certificate (HSC), les lauréats volent largement la vedette. Cette année, le Mauritius Examinations Syndicate précise qu’il y a 84 % de réussite contre 92,25 % l’année dernière. Qu’adviendra-t-il des 16 % ayant échoué dans cette cuvée 2023 ? On fait le point...
Selon plusieurs professionnels du secteur, pour ceux ayant échoué cette année aux examens du HSC, la logique est d’y prendre part une seconde fois pour mettre toutes les chances de leur côté. L’âge limite pour être à l’école est de 22 ans au moment de prendre part aux examens. Mais, indique pour sa part Harrish Reedoy, président de la United Deputy Rectors and Rectors Union, les élèves de la cuvée 2023 sont ceux qui à la base ont obtenu leurs cinq credits ; donc, ils peuvent aussi se tourner vers les cours dispensés par Polytechnics Mauritius, le Mauritius Institute of Training and Development ou encore l’école hôtelière sir Gaëtan Duval.
«Par la suite, après leur diplôme, ils peuvent aussi terminer leurs études avec une licence dans leur filière respective», explique notre interlocuteur. Il ajoute qu’une Career Fair se tient à Pailles ce week-end. «Il y a aura la présence de plusieurs institutions, et les élèves ayant pris part au HSC pourront venir pour avoir des idées sur leur projet futur.» L’autre option est de reprendre part aux examens du HSC, mais dans des écoles privées, expliquent des sources, si l’âge limite de l’élève est dépassé.
HSC (P) et «GCE Award»
Ceux qui ont brillé aux examens dans leurs trois sujets principaux ont obtenu le HSC (P) (NdlR, Pass) alors que ceux qui ont échoué dans l’une des trois matières ont obtenu le General Certificate of Education (GCE) Award. L’on explique que tous deux comptent comme un «pass», à quelques différences près concernant les choix qui s’offrent désormais aux étudiants. Nous avons pu avoir les témoignages de deux jeunes à ce sujet.
Un jeune homme de 21 ans du collège London, qui a pris part aux examens du HSC avec comme matières principales les mathématiques, l’informatique et l’économie, a découvert mercredi, à l’issue de l’affichage en ligne des résultats, qu’il avait eu «ungraded» (NdlR, il a échoué) en maths et n’a qu’un de ses sujets subsidiaires, le français. «J’appréhendais déjà car j’avais des difficultés avec les maths. Aujourd’hui, avec le GCE Award, je suis un peu dans le flou car je ne sais pas si je vais refaire ma dernière année ou suivre un cours dans le privé», explique le jeune homme, dépité par la situation. Il explique qu’avec deux «pass» dans ses matières principales, il ne sait pas s’il sera éligible pour l’université.
Une habitante de la capitale, âgée de 20 ans et de La Tour-Koenig SSS, se retrouve dans la même situation. Elle a échoué dans l’une de ses matières principales, l’anglais, et une matière subsidiaire, les mathématiques. Elle a obtenu un D en art et en français (sujets principaux) et un C en General Paper. «Je ne m’attendais pas du tout à un tel résultat. J’avais pourtant fait beaucoup d’efforts. J’aurais bientôt 21 ans et, après avoir perdu deux ans à cause du Covid-19, je ne veux plus retourner à l’école.»
La jeune fille, avec son GCE Award, compte approcher les universités privées de l’île pour ses études supérieures. «Je vais voir si je peux reprendre part aux examens du HSC en mai-juin de cette année. Le souci, c’est que j’ai peur que le syllabus ait changé pour cette année 2024. Ce qui ne sera pas à mon avantage.»
Pour Arvin Bhojun, le président de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), il y a plusieurs options pour ces élèves qui ont leur GCE Award en poche, comme des cours dédiés à Polytechnics Mauritius. «Il y a des cours qui sont dispensés et qui ne requièrent que deux sujets principaux au HSC. Par exemple, pour ceux qui veulent opter pour la filière de la technologie, il y a des cours sur l’intelligence artificielle ou le cybercrime.» Puis, indique-t-il, les universités privées du pays offrent des foundation courses qui aident ces élèves à basculer vers des études tertiaires par la suite.
Le président de l’UPSEE explique que l’université de Maurice, cependant, exige généralement les trois matières principales, mais qu’il peut arriver que des cours soient dispensés rien qu’avec deux sujets principaux, s’il y a de la demande en ce sens. Pour sa part, Harrish Reedoy précise que plusieurs universités étrangères acceptent des élèves ayant seulement deux sujets principaux au niveau du HSC. «Il y a même des universités étrangères qui ne demandent que le School Certificate.»
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