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Vidéo choc sur TikTok
Les parents identifiés et assurent que c’était du «Panadol», pas de la drogue
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Vidéo choc sur TikTok
Les parents identifiés et assurent que c’était du «Panadol», pas de la drogue

La vidéo avait choqué plus d’un : une femme filmée en train de sniffer une poudre blanche, un homme qui semble s’en amuser, et, au milieu, un enfant de trois ans. Après plusieurs jours d’enquête, la police et la Child Development Unit (CDU) ont identifié les parents, qui nient tout usage de drogue. Leur version ? La mère souffrirait de migraines chroniques et aurait inhalé du Panadol pour se soulager.
L’affaire a été prise au sérieux par le ministère de l’Égalité des genres dès la diffusion de la vidéo sur TikTok, relayée par une page populaire. Dans un communiqué, la ministre Arianne Navarre-Marie a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer si la scène avait été filmée à Maurice et pour retrouver l’enfant. La CDU avait aussitôt saisi la Brigade pour la protection de la famille et consigné une entrée au poste de police de Trou-Fanfaron.
La famille réside à Chemin-Grenier. Les services sociaux se sont rendus sur place les 19 et 20 juillet, sans succès. Ce n’est que ce lundi 21 que les parents se sont présentés d’eux-mêmes aux autorités, accompagnés de leur enfant. Selon les premières constatations, l’enfant se portait bien, était propre, bien habillé et ne présentait aucun signe de mauvais traitement. La maison familiale était en ordre, et rien d’alarmant n’a été observé.
Face aux officiers, la mère a expliqué qu’elle n’utilisait aucune drogue, mais qu’elle inhalait parfois du Panadol ou du paracétamol pour calmer ses douleurs sévères à la tête. Le père soutient cette version. Tous deux affirment être de «bons parents» et accusent une collègue de la mère, avec qui celle-ci aurait un conflit personnel, d’avoir diffusé la vidéo dans l’intention de nuire. Une plainte a été déposée à son encontre.
Test sanguin et suivi imposé
Malgré ces explications, la CDU ne compte pas clore le dossier immédiatement. Les parents devront se soumettre à des tests sanguins et seront placés sous suivi psychologique. «La protection de l’enfant passe avant tout», explique une source proche du dossier.
L’enquête reste ouverte pour confirmer ou infirmer la version des faits donnée par les parents. Si aucune infraction pénale n’est retenue, les services sociaux assureront tout de même un suivi régulier de la situation familiale.
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