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Euro-2024

Les Pays-Bas retrouvent les quarts, seize ans après

2 juillet 2024, 22:13

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Les Pays-Bas retrouvent les quarts, seize ans après

Les Pays-Bas, plus forts que la Roumanie (3-0), remettent les pieds en quarts de finale d'un Euro pour la première fois en seize ans, avec pour adversaire le vainqueur d'Autriche-Turquie disputé ce mardi en soirée (23h00).

La sélection -«Oranje» a retrouvé à Munich le chemin vers les quarts d'un sommet européezn, qu'elle n'avait plus arpenté depuis 2008, en dominant des Roumains dépassés défensivement.

Elle connaîtra l'identité de son rival à l'issue du dernier huitième de finale programmé à Leipzig entre l'Autriche et la Turquie.

Les contours du «top-8» continental apparaissent plus nettement et ils offrent deux affiches de haut vol: Espagne-Allemagne et France-Portugal, soit neuf titres en cumulé et un tas de stars appelées à se départager.

Mardi, au lendemain de leur victoire 1-0 contre la Belgique, les Bleus du capitaine masqué Kylian Mbappé ont cherché à recharger les batteries dans leur camp de base près de Paderborn.

Les titulaires, ainsi que Randal Kolo-Muani, sont restés à l'hôtel pour une séance «à la carte, en salle, en piscine, vélo, balnéothérapie, physiothérapie, bain froid, sauna, soins», a précisé l'encadrement de l'équipe de France.

Gakpo dans la lumière

L'équipe de Didier Deschamps rejoindra jeudi la ville de Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, où elle affrontera le lendemain le Portugal de Cristiano Ronaldo.

La presse, à l'image de La Provence ou Le Télégramme, a retenu une qualification «dans la douleur» contre la Belgique. «Des Bleus laborieux, mais heureux», a titré la Voix du Nord. Mais ils sont «toujours là», a résumé Sud-Ouest.

C'est un progrès par rapport à 2021, où l'aventure tricolore s'était arrêtée en huitièmes face à la Suisse.

La «Nati» est elle aussi au rendez-vous des quarts, avec un choc programmé samedi contre l'Angleterre.

Les Pays-Bas ont rejoint également le concert des nations qualifiées avec le concours de Cody Gakpo, buteur (20ᵉ), puis passeur pour Donyell Malen (83ᵉ), un entrant efficace crédité d'un doublé (90ᵉ+3).

L'attaquant de Liverpool a permis aux «Oranje» de retrouver les quarts d'un championnat d'Europe, une bonne habitude prise entre 1988, l'année de leur titre, et 2008, l'année de leur derrière qualification.

L'équipe de Ronald Koeman a retrouvé des couleurs après un premier tour peu enthousiasmant: une victoire contre la Pologne (2-1) après avoir été menée, un triste nul face aux Français (0-0) et une prestation «épouvantable» contre l'Autriche (défaite 3-2), selon le terme utilisé par le sélectionneur.

Revanche turque?

Qui se dressera désormais sur sa route? Réponse attendue en soirée à Leipzig, où se tient un duel prometteur entre la Turquie et ses supporters passionnés, d'un côté, et une équipe d'Autriche solide et solidaire, de l'autre.

«La Turquie va jouer avec passion, nous aussi devons venir avec notre énergie et notre coeur», a clamé le sélectionneur, Ralf Rangnick, défendant un football "collectif, fait de transitions, de pressing, d'intensité et de passes".

Son équipe est sortie en tête du groupe D, celui des Bleus, et en veut plus. «Nous avons franchi la première étape, maintenant que nous sommes dans la phase à élimination directe, nous pouvons voir loin, nous avons les qualités pour battre n'importe qui», a soutenu le milieu offensif Marcel Sabitzer.

Le joueur du Borussia Dortmund n'était pas là en mars, mais cela n'avait pas empêché ses coéquipiers d'étriller la Turquie (6-1) en amical.

«C'est devenu une défaite humiliante, en particulier pour moi qui n'avais jamais encaissé un score aussi large en tant que joueur ou entraîneur», a relevé Vincenzo Montella, le sélectionneur de la Turquie.

L'Autriche «est l'une des meilleures équipes sur le plan collectif, elle est agressive, compacte, rapide dans les transitions», a-t-il détaillé. Mais «nous sommes la troisième équipe la plus prolifique avec cinq buteurs différents - et pas sur penalty ou sur coup de pied arrêté», a-t-il argué.

Sa jeune équipe devra composer avec la suspension de deux éléments cadres: le défenseur central Samet Akaydin et le capitaine Hakan Calhanoglu, pièce maîtresse du milieu.