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Grand-Gaube

Les pêcheurs humains et à plumes du Nord-Est…

9 février 2024, 20:02

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Alors que dans le poème de Jean de La Fontaine, le cormoran se sert de pourvoyeurs de nourriture, à Grand-Gaube, dans le nord-est de Maurice, il assume lui-même le rôle de chasseur. De son vol majestueux, il joue au pêcheur, aux côtés de ses acolytes, les pécheurs humains. Ces hommes de la mer sont, eux, les piliers de ce village qui est entré dans l’histoire des parchemins pour la première fois en figurant sur la carte d’Alexandre Descubes, en 1880. Les cormorans, dans les airs, sont ainsi en harmonie avec la ronde des pirogues qui voguent avec aisance sur l’eau, dirigées de main de maître par leurs capitaines. Quand ils ne mettent pas le cap sur une pêche nourricière ou n’ont pas les pieds dans l’eau, c’est sur la terre que ces artisans de la mer bichonnent leur instrument de travail. Entre pêcheurs humains et ceux à plumage, Grand-Gaube nourrit aussi l’âme et la foi des croyants à l’église Saint-Michel ou encore sur cette chapelle bâtie sur une plateforme en forme de bateau, dédiée à sœur Marie Laure du St-Rosaire.