«Espérons que tout se passera bien.» C’est ce que le groupe dirigé par le père Gérard Mongelard a exprimé, hier à Bethléem. En effet, les 36 pèlerins devaient prendre leur vol hier de Tel-Aviv pour Istanbul en Turquie, et prendre la correspondance pour Maurice. Cependant, à la dernière minute mardi soir, leur agence de voyages les a informés que tous les vols au départ de la ville israélienne avaient été annulés. Heureusement que le groupe a pu trouver une alternative pour quitter la ville palestinienne. Ils se rendront en Jordanie pour rentrer à Maurice.

Le moral de l’équipe a connu un certain regain avec cette dernière annonce. Pour un coût supplémentaire de Rs 10 000, le groupe pourra quitter Bethléem dès aujourd’hui en empruntant un autocar pour aller en Jordanie. De là, ils prévoient de prendre un vol pour Maurice. Cependant, ils ne pourront pas tous prendre le même vol, ce qui signifie que le groupe sera scindé en deux, comme l’explique Marie. Elle se sent soulagée par cette nouvelle opportunité, car les événements en cours en Israël et à Gaza les ont plongés dans l’incertitude. «Récemment, nous avons régulièrement entendu les sirènes retentir et cela nous a glacé le sang», raconte-t-elle. Quoi qu’il en soit, la délégation espère être rentrée au pays d’ici le début du week-end.

Plus tôt dans la journée d’hier, le père Mongelard a fait un point sur la situation des pèlerins. Il s’est exprimé devant l’hôtel qui les héberge, expliquant dans une vidéo que l’annulation des vols a perturbé l’ensemble du groupe. «L’ambiance n’est pas au beau fixe, mais nous sommes dans un endroit sécurisé, comme vous pouvez le constater et l’atmosphère reste conviviale. Nous ne sommes pas loin de lieux propices à la prière et nous gardons notre courage et notre confiance. Merci à tous pour vos prières.»

Par ailleurs, un autre groupe de 17 Mauriciens, dirigé par Ally Nunkoo, a réussi à rejoindre la Turquie mardi. Ils ont partagé sur leur compte Facebook : «Nous avons pu atteindre Istanbul sans encombre et notre voyage se poursuit. Nous serons de retour le 16 octobre.»