Deux questions, l’une de Farhad Aumeer et l’autre de Khushal Lobine, axées sur la position de Maurice par rapport au conflit entre Israël et le Hamas, et une autre interrogation d’Osman Mahomed, qui souhaitait obtenir l’opinion du ministre des Affaires étrangères après le bombardement d’un hôpital à Gaza, ne figurent pas à l’ordre du jour de la séance parlementaire d’aujourd’hui. Si Khushal Lobine a été avisé qu’il en serait ainsi depuis vendredi dernier, ce n’est qu’hier que Farhad Aumeer a su que sa question a été retirée. Quant à Osman Mahomed, il soutient qu’après avoir envoyé sa question, il y a eu un communiqué du ministère des Affaires étrangères, qui l’interpelle quand même au sujet de ce bombardement. D’où son silence par rapport au retrait de sa question.

L’explication du clerc de l’Assemblée nationale au sujet du retrait des questions de Farhad Aumeer et de Khushal Lobine est que la semaine dernière, il y avait une question de Nando Bodha, qui avait voulu connaître la position du gouvernement sur la résurgence de la violence au Moyen-Orient. Il y aurait une réponse écrite, selon les explications que Farhad Aumeer a reçues du Deputy Clerk hier. Khushal Lobine soutient que sa question est différente de celle de Nando Bodha.

La réunion des parlementaires de l’opposition s’est tenue au bureau du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, hier. Tout laisse croire que, comme l’avait souligné Xavier-Luc Duval lors de la conférence de presse animée conjointement par Navin Ramgoolam, Paul Bérenger et lui, la Private Notice Question sera axée sur le carburant. L’opposition a été agacée par l’absence de la nouvelle ministre du Commerce, la semaine dernière. Pourtant, au moins quatre questions sur le carburant lui avaient été adressées. Les membres de l’opposition ont préféré retirer leurs questions.

Pour une fois, seules quatre questions figurent dans la tranche du Prime Minister’s Question Time. On ne sait pas si c’est une nouvelle stratégie de l’opposition car elle sait très bien que le Premier ministre répond rarement à plus d’une question. D’où la décision de ne poser que peu de questions mais aussi pertinentes que possible. Et comme il y a peu de questions de la part des membres du gouvernement, ceux de l’opposition sont sûrs qu’il est peu probable qu’une question des backbenchers du gouvernement figure en première position. D’ailleurs, sur les 72 questions adressées aux ministres, seules six émanent des membres du gouvernement. Rappelons que Paul Bérenger, Rajesh Bhagwan, Joanna Bérenger et Patrick Assirvaden sont suspendus.