Après des semaines d'incertitude et de frustration, le collectif de passagers «Réclamation à Air Mauritius» a finalement réussi à faire valoir ses droits. Composé de 500 personnes, ce groupe de voyageurs réunionnais avait été pris au piège à l'île Maurice en janvier dernier, en raison du passage dévastateur du cyclone Belal. Mais aujourd'hui, une lueur d'espoir émerge pour ces voyageurs restés bloqués.

Selon le journal Réunion La 1ère, après des négociations tendues, leurs demandes ont finalement été entendues. Audrey Coridon, présidente du collectif «Réclamation à Air Mauritius», souligne l'importance cruciale des indemnisations pour les passagers concernés. «Chaque passager bénéficiera d'une indemnité de 100 euros par jour pour les jours passés bloqués à Maurice. Ces indemnités prendront la forme d'avoirs», précise-t-elle. Par exemple, une famille de quatre personnes ayant payé leurs sièges se verra accorder 100 euros par voyageur pour chaque jour de blocage. Si la famille est restée bloquée pendant trois jours, cela représente un total de 400 euros multiplié par trois.

Il est impératif pour les passagers affectés de faire leur réclamation avant le 29 février. Cela inclut également ceux qui devaient voyager vers Maurice pendant la période du cyclone mais n'ont pas pu le faire en raison de la fermeture des aéroports. «Ces personnes auront la possibilité de reporter leur voyage, mais elles doivent se manifester rapidement», insiste Mme Coridon.

Les perturbations causées par les pannes techniques début janvier ont entraîné l'annulation et le report de plusieurs vols d'Air Mauritius, affectant ainsi les vols régionaux et long-courriers. Les passagers concernés recevront des dédommagements allant de 200 à 600 euros.

Bien que le collectif ne prévoie pas d'intenter une action en justice contre Air Mauritius, il surveillera de près le processus de remboursement des voyageurs. «Nous sommes désormais engagés dans une phase de médiation. Si les passagers sont satisfaits de l'indemnisation proposée, nous n'envisagerons pas de poursuites judiciaires», explique Mme Coridon.

Source: Réunion La 1ère