Roshan Kokil, ex-Assistant Surintendant de Police, dit préparer sa riposte légale après la diffusion de vidéos qui, selon lui, confirment un complot visant à le discréditer et le pousser à la retraite anticipée. Il doit décider entre porter plainte pour breach of ICTA ou se rendre à l’Independent Police Complaints Commission. D’autres recours ne sont pas à écarter. Dans la série d’audio «Missie Moustass» figure un enregistrement où l’on entend une voix présentée comme celle du commissaire de police donner des instructions à un officier pour fabriquer une lettre anonyme à l’encontre de Roshan Kokil, dans le but de nuire à sa réputation. Quelques jours plus tard, une autre vidéo ciblant directement Roshan Kokil a été partagée, alimentant davantage ses soupçons d’une machination.

Pour l’ancien ASP, cette affaire montrerait qu’il a été victime d’accusations montées de toutes pièces dans le but de l’écarter. Il déclare être résolu à faire éclater la vérité, qu’il a déjà identifié le policier présumé complice et espère qu’il se manifestera avant ses prochaines démarches.

La carrière de Roshan Kokil au sein de la force policière s’est achevée le 23 octobre 2022, lorsqu’il a reçu une lettre du commissaire de police, le sommant de prendre sa retraite dans l’«intérêt public» en vertu de la section 37 de la Disciplinary Forces Services Commission. Roshan Kokil avait tenté de s’opposer à cette décision par une lettre adressée au commissaire, mais en vain. Ce qui a mis le feu aux poudres ? Une clé USB contenant des vidéos de scènes de torture présumées perpétrées par des agents de la CID de Terre-Rouge.