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17 ans après le crime
L’ex-épouse et ses complices jugés coupables
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17 ans après le crime
L’ex-épouse et ses complices jugés coupables
Dix-sept ans après les faits, Marie Claudette Rosemay Sohomow et deux accusés, poursuivis sous divers chefs d’accusation en vertu du Code pénal, ont été jugés coupables pour l’agression mortelle de Siddick Sohomow. Marie Claudette Rosemay Sohomow, l’ex-épouse de la victime, qui avait engagé ces personnes pour donner une correction à son ex-mari, a été reconnue coupable d’avoir donné des instructions pour commettre le crime tandis que Dioudy Husnoo, la belle- fille de la victime, ainsi qu’un autre complice, Jonathan Rudy Louis, ont également été déclarés coupables d’avoir aidé et encouragé les auteurs de l’agression.
En revanche, faute de preuves suffisantes, un autre accusé a été acquitté dans cette affaire. C’est pour une affaire de terrain que Siddick Sohomow a été tué à coups de tuyaux par des personnes de sa famille et ses amis. Il a fallu 17 ans pour que la cour puisse examiner cette affaire et prononcer un jugement de culpabilité, alors que les accusés avaient avoué le crime.
Dans ses déclarations, l’ex-épouse avait avoué avoir donné des instructions précises pour agresser la victime. L’un des accusés, quant à lui, a nié toute implication directe dans l’agression, affirmant qu’il n’était pas au courant des intentions des autres accusés. La belle-fille et l’autre proche avaient admis leur participation dans l’affaire. Ils avaient expliqué leur rôle dans l’agression, confirmant avoir aidé et encouragé les auteurs à agresser la victime.
Le magistrat Yorgesh Bhookun, dans son jugement rendu lundi, a souligné que leurs déclarations étaient volontaires et n’avaient pas été contestées par la défense. Siddick Sohomow avait succombé aux coups infligés par trois individus armés de sabres et de tuyaux à l’entrée de son poulailler, à Belle-Vue-Maurel, le 19 juillet 2006. Les agresseurs s’étaient cachés dans un champ de canne à l’entrée et l’avaient surpris sur sa moto avant de le rouer de coups. L’ex-épouse avait admis lors du procès qu’elle souffrait de troubles mentaux et voulait donner une correction à son ex-époux pour qu’il revienne vivre avec elle. Elle n’avait aucune intention de le faire tuer. Elle avait versé Rs 25 000 à diverses personnes pour effectuer le travail.
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