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Confidentiels

L'express leaks du dimanche 13 juillet au vendredi 18 juillet 2025

19 juillet 2025, 07:39

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L'express leaks du dimanche 13 juillet au vendredi 18 juillet 2025

Plongez au cœur de l'actualité avec l'express, où nous vous dévoilons en exclusivité les derniers bruits de couloir, les buzz les plus récents et les scandales les plus retentissants que d'autres vous cachent. Restez informés et découvrez les dessous des événements qui façonnent notre société.

BoM Sags

À peine rentré de mission cette semaine, le gouverneur de la Banque de Maurice (BoM) se retrouve confronté à deux dossiers sensibles – en plus du dossier Bheenick. Après l’affaire de «faute grave» (gross misconduct) visant le Second Deputy Governor, Gérard Sanspeur, c’est au tour du First Deputy Governor, Rajeev Hasnah, de faire l’objet d’accusations de mauvaise conduite impliquant un membre du personnel des Ressources humaines. Les informations relayées – jours et horaires précis – laissent penser à une fuite organisée de l’intérieur, visant à détourner l’attention. Reste à savoir qui mènera l’enquête sur ce nouveau cas, qui agite les couloirs et les étages de la Banque centrale ?

Legal advice contre legal advice

Dans le bras de fer opposant la Banque centrale à Rundheersing Bheenick, les projecteurs ont surtout été braqués sur les avis juridiques obtenus par le camp de l’aspirant président de la State Bank of Mauritius. En revanche, peu d’attention a été accordée aux avis légaux sollicités par la BoM, notamment auprès du bureau de l’Attorney General, qui soutient une position divergente. Une rencontre entre le Premier ministre et le gouverneur de la BoM est prévue incessamment pour tenter de trouver une issue à cette affaire complexe. À noter que Bheenick a déjà perçu Rs 66 millions et réclame encore un peu plus de Rs 260 millions.

No Zone Order

Étudiants, enseignants et cadres du ministère se disent déçus et irrités par l’attitude d’un recteur par intérim d’un collège du Sud. Ce dernier a annulé, à la dernière minute, une rencontre prévue entre les étudiants et la presse, pourtant validée par sa hiérarchie. Il ne s’est même pas donné la peine d’envoyer un mot d’excuse pour les désagréments causés. Pire encore : pour se dédouaner, il aurait justifié son refus en affirmant qu’il s’agissait d’une décision imposée «d’en haut», évoquant un supposé «Zone Order». Or, selon nos informations, aucun «Zone Order» n’a été émis. Indignés, les élèves réclament ouvertement son départ : «Vivement son départ du collège !», scandent-ils.

Accompagnateur de ministre

Un ministre souffrant s’est fait ausculter à l’étranger. Un ancien proche de l’ancien régime a tout fait pour l’accompagner pour ce déplacement. Il en aurait profité pour négocier un poste de conseiller. Par ailleurs, un autre proche du MSM a su se frayer un chemin dans un comité culturel, au grand dam des apparatchiks du nouveau régime. Ces derniers entendent désormais exercer une vigilance accrue pour détecter ceux qui retournent discrètement leur veste, en courtisant les ministres les plus novices.

Un conseiller au passé encombrant

On le dit versé dans les arcanes de la finance, mais son CV soulève de nombreuses interrogations. Écarté à deux reprises du secteur privé dans des circonstances peu reluisantes, le voilà de retour, repêché par un senior minister en tant que senior advisor dans un ministère où il ne brille par aucune compétence particulière. Sa nomination intrigue. Selon nos informations, il aurait été aperçu en coulisses lors de la dernière campagne électorale, accompagnant activement le ministre – alors candidat – dans une circonscription urbaine. Est-ce cette loyauté sur le terrain qui lui a valu ce poste bien placé ? Ou serait-ce plutôt un coup de pouce familial ?

Nomination approuvée par le Board

Bien que la ministre des Services financiers, Jyoti Jeetun, ait déjà confirmé la nomination de Désiré Vencatachellum au poste de CEO de la Financial Services Commission (FSC), ce n’est que jeudi matin que les nouveaux membres du board ont formellement validé sa désignation, après une présentation officielle en réunion. Il prendra ses fonctions incessamment.

Anecdotes de Ramgoolam

Les décès, en l’espace d’une semaine, de Grace Seeneevassen et de Guy Narainsamy, deux figures de la vieille garde rouge, ont ravivé de nombreux souvenirs chez Navin Ramgoolam. Ce dernier a tenu à leur rendre hommage, en se recueillant longuement devant leur dépouille. Il en a profité pour partager avec leurs proches plusieurs anecdotes dont il a été témoin durant son enfance : notamment ce Noël où il avait reçu un cheval à bascule offert par Grace et Renganaden Seeneevassen ; ou encore ce jour où Ton Guy avait dû demander à Lady Sushil d’intervenir pour calmer un SSR, prêt à en découdre avec des adversaires politiques venus l’intimider devant sa maison, à la rue Desforges.

Derrière la PQ

Au sein du gouvernement, certains s’interrogent : pourquoi un député semblet-il s’intéresser autant, sur un plan personnel, à la CEO de SICOM, tout en faisant abstraction des bons résultats financiers de l’organisme ? Plusieurs cadres travaillistes estiment qu’il s’agit d’une campagne malsaine visant à fragiliser la responsable, certains convoitant peut-être son poste. Le dossier est suivi de près.

Conseil aux cambrioleurs

Jeudi vers 17 h 30, un policier mandé sur les lieux d’un cambriolage à Baie-du-Tombeau a surpris plus d’un. Au lieu d’interpeller les voleurs, pris la main dans le sac, il leur aurait gentiment conseillé de partir sans faire d’histoire. Une attitude qui a choqué le propriétaire des lieux… et les voisins. Le policier était-il de mèche avec les voleurs ? La question reste posée.

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