Plongez au cœur de l'actualité avec l'express, où nous vous dévoilons en exclusivité les derniers bruits de couloir, les buzz les plus récents et les scandales les plus retentissants que d'autres vous cachent. Restez informés et découvrez les dessous des événements qui façonnent notre société.

Le PM chez les travaillistes

Pravind Jugnauth a quitté Maurice, hier, pour le Royaume-Uni. A l’agenda du Premier ministre, des réunions de travail à Londres avec des membres du gouvernement britannique mené par le leader travailliste Keir Starmer. Plusieurs sujets seront au menu des discussions dont le dossier Chagos. Si le chef du gouvernement est, lui, en mission officielle, son épouse Kobita Jugnauth est aussi du voyage, mais à titre personnel.

Et de deux ! ou plutôt trois Après son fils Rishon, la fille de Roshi Bhadain, lui-même avocat, Rishna vient de réussir brillamment à ses examens d’avocat et elle a été «called to the bar» hier, le jour de l’anniversaire de mariage du leader du Reform Party.

Colère contre Ivan

C’est trop. Des cadres ainsi que des partisans du Muvman Liberater (ML) en ont ras-lebol de l’attitude soumise de leur leader, Ivan Collendavelloo. L’humiliation subie par Zahid Nazurally, au Parlement, jeudi, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ils se sentent également humiliés. Beaucoup de ses partisans ont déjà claqué la porte du ML pour retourner au Mouvement militant mauricien (MMM), tandis que d’autres se sont rapprochés de Rama Valayden. Des cadres songent même à la démission pour ne pas subir une énième humiliation à l’heure de la distribution des investitures.

Opération protection rapprochée

Le directeur du National Security Service (NSS) et des hauts gradés de la police ont reçu comme consigne d’établir une stratégie pour protéger les candidats de l’alliance gouvernementale lors des porte-à-porte durant la campagne électorale. Le NSS a appris que les candidats du gouvernement auront des difficultés dans certaines régions du pays. L’agression verbale à l’encontre de Sandra Mayotte et de Prakash Ramchurrun au cours de la semaine vient confirmer le rapport du NSS.

Les harceleurs et les victimes

Beaucoup se demandent pour quelles raisons des employés dans certaines institutions publiques continuent à faire la pluie et le beau temps sans que la direction ne prenne des sanctions contre eux. Comme à la MBC ou la NHDC, où la direction préfère regarder ailleurs ou, pire, c’est le monde à l’envers avec des femmes victimes des agissements de l’employé ‘dominer’ ou harceleur qui sont sanctionnées ou menacées de l’être. Les responsables ont-ils peur de ces hommes ? A la NHDC, la direction non seulement sanctionne les victimes mais encourage le harceleur à continuer à sévir. Le board en a assez de ce comportement du management et compte soulever l’affaire en haut lieu.

En mémoire de Sir Gaëtan ou d’Azor ?

Que fera Steven Obeegadoo aux côtés de Xavier-Luc Duval, fils de Sir Gaëtan qu’il a toujours honni ? Lorsque le PMSD s’était rapproché du MMM (et du PTr), le DPM avait parlé d’alliance contre nature du MMM avec «l’ennemi de toujours des militants». Et d’ajouter que c’est Ganoo, Collendavelloo et lui qui sont les vrais militants. On se rappelle qu’il avait toujours refusé de déposer une gerbe sur la tombe de feu sir Gaëtan le 1er mai. Oubliera-t-il maintenant le «camarade Azor Adelaïde» ? Ou dira-t-il «il ne faut jamais dire jamais en politique ?»

Mon repas quotidien

Les partisans de Tania Diolle sont les plus remontés contre l’arrivée du PMSD au gouvernement. Surtout contre l’éventualité de voir Xavier-Luc Duval prendre le ticket de Diolle au numéro 18. L'un d’entre eux nous rappelle que c’est «Tania qui est restée près de nous pour nous aider durant le confinement alors que Monsieur Duval, lui, s’inquiétait juste de son dîner en demandant au Parlement pourquoi son restaurateur n’avait pas obtenu son Work Access Permit».

Phokeer dans la poubelle de l’histoire ?

En démissionnant de son poste de speaker en passant par l’hôpital, Sooroojdev Phokeer a réussi sinon à s’attirer de la pitié du moins à ce que l’on ne se moque pas de lui et de sa déchéance. Le temps de sa ‘convalescence’, ses cinq ans de dictature seront-ils oubliés avant qu’il ne file en douce et en forme vers un poste d’ambassadeur dont on parle à l’hôtel du gouvernement ?