Publicité

Confidentiels

L'express leaks du dimanche 16 juin au vendredi 21 juin 2024

22 juin 2024, 11:14

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

L'express leaks du dimanche 16 juin au vendredi 21 juin 2024

Plongez au cœur de l'actualité avec l'express, où nous vous dévoilons en exclusivité les derniers bruits de couloir, les buzz les plus récents et les scandales les plus retentissants que d'autres vous cachent. Restez informés et découvrez les dessous des événements qui façonnent notre société.

Las d’attendre

Les dirigeants du PTr et du MMM rencontreraient quelques difficultés pour boucler leur liste de candidats. «Chaque semaine on nous dit que la liste sera bientôt finalisée, mais ce n’est toujours pas le cas», se plaignent plusieurs candidats. Selon certains, après avoir révélé leurs mesures-phares le 1er-Mai, de manière précoce, Ramgoolam et Bérenger ne veulent plus dégainer plus vite que leur ombre. En attendant, les candidats désignés par leur leader, en excès du nombre des trois requis, sont en compétition. Ce qui crée une ambiance malsaine dans plusieurs circonscriptions. En face, les candidats du pouvoir pataugent aussi dans le flou puisqu’ils attendent, avec inquiétude, leur ticket ou leur sacrifice sur l’autel du «grand nettoyage» annoncé au MSM.


Relève assurée

La station de radiotélévision nationale compte une nouvelle recrue depuis peu. Il s’agit de Kesh Pranav Beeharry, fils d’Ashok Beeharry, ancien de la rédaction et accessoirement président du Media Trust. Il est connu pour être très proche du pouvoir et avait d’ailleurs intégré la newsroom sous sir Anerood Jugnauth au début des années 90. Malgré sa retraite, il est toujours à la MBC, sous contrat, pour «aider à la bonne marche de la rédaction, vu le manque de journalistes seniors». Ce même arrangement s’applique d’ailleurs à David Boodhna et quelques autres incontournables. Nullement ici notre intention de sous-entendre que Kesh Pranav Beeharry a eu le poste de «news editor» grâce à son père, qu’il ne serait pas méritant et que père et fils ne peuvent travailler dans la même boîte. C’est juste que l’on se demande s’il aurait eu cette occasion s’il n’avait pas été le fils de…


Environnement toxique

S’il y a un ministère où il ne ferait pas bon de travailler ces jours-ci, c’est bien celui de l’Agro-industrie. Après une PNQ, que certains estiment «plantée», et les révélations de l’express sur des informations «cachées, voire maquillées» sur cette même PNQ, la Permanent Secretary (PS) mènerait la vie dure à ses subalternes, tous grades confondus, leur reprochant de «fuiter» des informations pour lui nuire. Il ne se passe pas un jour sans que des éclats de voix ne se fassent entendre de son bureau, des remontrances distribuées, à tout vent, voire des menaces de sanctions, aux officiers. Le mood est au découragement et à la peur. Certains, plus audacieux que d’autres, ont déjà signifié leur intention d’approcher le Premier ministre ce dimanche au SVICC pour lui faire part, viva voce, de leurs conditions de travail. «Pa lavey eleksyon ki pou vinn rod vot ar fonksyoner. Bizin ekout nou ek protez nou aster la. Minis fane, nou mem an tor, PS fane nou mem an tor. Tou kou nou mem!» Ils dénoncent, sous couvert, l’environnement toxique auquel ils sont exposés et espèrent que le chef du gouvernement va y remédier.


Policiers en civil

Alors que le ministère de la Fonction publique organise, ce dimanche, un premier rassemblement de fonctionnaires au SVICC, à Pailles, pour le United Nations Public Service Day, plusieurs policiers de chaque unité, Special Mobile Force et Special Support Unit, entre autres, sont appelés à se fondre dans la foule, en dissimulant leur véritable identité. Non seulement doivent-ils assister à cet événement, mais ils doivent le faire en civil, jouant le rôle de citoyens ordinaires (pour gonfler artificiellement la foule ?) Cette situation ne manque pas de susciter des frustrations dans la police.