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Confidentiels
L'express leaks du dimanche 18 mai au vendredi 23 mai 2025
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Confidentiels
L'express leaks du dimanche 18 mai au vendredi 23 mai 2025

Plongez au cœur de l'actualité avec l'express, où nous vous dévoilons en exclusivité les derniers bruits de couloir, les buzz les plus récents et les scandales les plus retentissants que d'autres vous cachent. Restez informés et découvrez les dessous des événements qui façonnent notre société.
Dhiren Ponnusamy quitte Médine
Après sept ans au sein du groupe Médine, dont cinq comme CEO, Dhiren Ponnusamy (photo) a informé son conseil d’administration qu’il allait explorer d’autres opportunités professionnelles. “Together with each and everyone of you, we have since transformed the organisation into a high performing one – an incredible transformation which has boosted the organisation’s external credentials, and which allowed us to lead the charge on developing the West and create real lasting positive impact on the region and country at large (...) I am extremely proud of what we have achieved together across all our businesses – be it Agriculture, Property, Education, Casela and Leisure”, fait-il ressortir dans sa note d’au revoir.
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Même écurie, même pagaille
Dans les coulisses du pouvoir, l’on se demande si c’était bien malin d’avoir collé deux camarades de Rezistans ek Alternativ – Ashok Subron comme ministre et Kugan Parapen en ministre délégué – dans le même paddock de la Sécurité sociale. Résultat : on ne sait plus très bien qui parle au nom de qui, ni si le ministère est un département d’État ou une annexe de leur bureau politique. À l’inverse, dans d’autres ministères où le ministre et son délégué viennent d’écuries différentes, cela s’apparente à un duel permanent. Mais au fond, le vrai gag, c’est peut-être ce poste de junior minister qui a droit au titre… sans le droit de siéger au Cabinet. Un ministre sans volant ni pédales et qui ne sait pas toujours sur quel pied danser.
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La jolie dame...
Plus d’un se demandaient qui était la jolie dame russe à qui Paul Bérenger faisait allusion hier soir, lors de la conférence de presse solennelle sur les Chagos. Ce commentaire a provoqué le fou rire généralisé dans la salle, surtout parmi les ministres, quand le leader du MMM a avancé qu’Arvin Boolell savait de qui on parlait. Et ce, en l’absence du ministre de l’Agro-industrie qui n'est pas au pays pour le moment.
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Caution ou camouflet à la police Rs 5 000.
C’est le prix de la liberté provisoire de Deepshikha Gowreesunker. Pour certains fins limiers, cette mini-caution s’avère une grosse claque. D’autres crient à l’abus de pouvoir. En tout cas, côté police, l’affaire ne sent pas la rose, mais plutôt le zèle qui pique.
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Centenaire révolutionnaire
Paul Vergès, le fondateur du Parti communiste réunionnais, aurait soufflé ses 100 bougies ce mois-ci. Mais c’est en novembre 2016 qu’il a tiré sa révérence. Le JIR-Hebdo consacre un dossier à ce monument de la politique océanique, et exhume son combat anticolonial, ses utopies concrètes et son art consommé de dynamiter l’ordre établi. À La Réunion comme ailleurs, son absence pèse plus lourd que bien des présences locales. Les politiques mauriciens, eux, feraient bien d’ouvrir Paul Vergès pour les nuls – s’ils savent encore lire autre chose que des affiches de campagne.
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Ramnawaz, un homme «droit»
Pour remplacer l’octogénaire Sudhamo Lal à la tête de la MRA, le Premier ministre a choisi quelqu’un en qui il aurait une confiance absolue, murmuret-on dans les arcanes du PMO. Rohit Ramnawaz, qui était à la State Bank, a été retenu en raison de son track record comme banquier dans le passé et de son impartialité vis-à-vis des proches du pouvoir. C’est lui qui avait mené la charge, à l’époque, contre Nandanee Soornack et Rakesh Gooljaury, lesquels devaient, du temps d’Airway Coffee, quelque Rs 32 millions à leurs créanciers. Ramnawaz avait mené l’offensive jusqu’au bout contre ces deux proches — à l’époque — de Ramgoolam, allant jusqu’à faire bloquer leur départ pour Dubaï afin qu’ils ne puissent quitter le territoire sans avoir réglé leurs factures. Dans une autre affaire, il n’avait pas hésité à épingler l’un de ses proches, un travailliste pur sucre, qui travaillait à l’Agricultural Marketing Board. Pour ces deux affaires, il avait été félicité par Navin Ramgoolam, qui n’a pas oublié sa probité.
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Une lettre de 1965
Une lettre manuscrite de 1965, rédigée par Sir Seewoosagur Ramgoolam, en pleine conférence à la Lancaster House, évoquait déjà les richesses enfouies des eaux autour de l’archipel des Chagos. Le PMO est à la recherche de ce document historique pour le vulgariser au plus grand nombre.
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SIT : la lettre qui sent la panique
Une lettre discrète, datée du 8 mai et signée de la CEO, a fuité. Elle parle de «situation financière désastreuse» à la SIT et d’activités irrégulières» déjà entre les mains de la FCC. Traduction : ça brûle. Le ton est poli, les mots choisis, mais entre les lignes, on devine l’urgence. Des actionnaires évoquent des pratiques douteuses, des prêts hasardeux, et des noms circulent déjà dans les couloirs — dont celui d’un ancien haut cadre reconverti en stratège de l’ombre. La SIT promet un plan de redressement. Mais à huis clos, certains parlent plutôt de sauve-qui-peut.
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In and out
Un ancien secrétaire financier, qui n’a pas été retenu comme conseiller au PMO serait devenu, du jour au lendemain, une voix critique dans les rangs de l’opposition. Depuis, il dénonce systématiquement le gouvernement pour sa politique économique.
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