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Confidentiels
L'express leaks du dimanche 1er septembre au vendredi 6 septembre 2024
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L'express leaks du dimanche 1er septembre au vendredi 6 septembre 2024
Plongez au cœur de l'actualité avec l'express, où nous vous dévoilons en exclusivité les derniers bruits de couloir, les buzz les plus récents et les scandales les plus retentissants que d'autres vous cachent. Restez informés et découvrez les dessous des événements qui façonnent notre société.
29 septembre au lieu du 1ᵉʳ octobre
Si on sait que tous les ans, la Journée internationale des personnes âgées est célébrée le 1er octobre, cette année, le gouvernement compte la célébrer le 29 septembre, qui tombe un dimanche. Cette célébration se tiendra au Swami Vivekanda International Convention Centre (SVICC), à Pailles. Dans ce contexte, une importante réunion s’est tenue, jeudi, au Sun Trust, à Port-Louis. Cette réunion à laquelle ont assisté plusieurs ministres et membres du gouvernement, des conseillers de ministres, de même que des représentants d’associations de personnes âgées a été présidée par Fazila Jeewa-Daureeawoo, ministre de l’Intégration sociale, de la sécurité sociale et de la solidarité nationale. Le mot d’ordre a été de réunir une grosse foule composée de personnes âgées, le 29 septembre à Pailles.
Ainsi, tout porte à croire que l’Assemblée nationale ne sera pas dissoute avant le 29 septembre car autrement, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, qui sera l’invité d’honneur à cette cérémonie, ne pourra pas faire d’annonce politique.
On se souvient qu’en 2019, c’est au cours de cette célébration des personnes âgées, le 1er octobre, au SVICC, que Pravind Jugnauth avait annoncé que les prestations sociales allaient être augmentées pour passer à Rs 13 500, s’il retournait au pouvoir. Et l’assemblée nationale avait été dissoute le 5 octobre 2019 et les élections fixées au 7 novembre de la même année. Peut-on s’attendre, une fois de plus, à un même scénario, du moins en ce qu’il s’agit de la dissolution de l’Assemblée nationale ? D’autant plus que la tenue de l’élection partielle dans la circonscription de Montagne-Blanche–Grande-Rivière-Sud-Est devrait se tenir le 9 octobre.
En revanche, comme il est beaucoup question du paiement d’un 14e mois de boni en décembre, le gouvernement doit légiférer pour que cette décision ait force de loi. Si la Workers’ Rights Act No 20 de 2019 prévoit le paiement obligatoire d’un boni de fin d’année, avec un règlement chaque année, rien dans la loi ne prévoit actuellement le paiement d’un 14e mois de boni. Pour cela, il devait y avoir une séance parlementaire avant toute dissolution de l’Assemblée nationale. Pour rappel, le Parlement est en vacances jusqu’au 15 octobre.
Lobby sectaire au numéro 5
Un groupe proche du Parti travailliste au sein de la circonscription de Pamplemousses–Triolet (n°5) et qui fait partie d’un groupe socio-culturel, entreprend des démarches auprès du leader du Mouvement socialiste militant (MSM) pour qu’un magistrat obtienne une investiture dans cette circonscription. Ce magistrat, qui est à la tête d’un comité, est apparenté à un ancien ministre travailliste, qui a pris ses distances de ce parti. Le magistrat en question est loin du terrain politique mais il se chuchote qu’il se rend de temps à autre au Sun Trust.
L’ancien speaker agace le MSM
La présence de Sooroojdev Phokeer, l’ancien speaker, à Olivia, jeudi, où le Premier ministre livrait des logements sociaux, n’est pas vue d’un bon oeil par les agents, aussi bien que par des élus du MSM. Ils sont nombreux à penser que Pravind Jugnauth avait pris une bonne décision en se débarrassant de lui et sa présence sur le terrain ravive le souvenir de ses mauvaises prestations au Parlement.
Pensionnat ou collège
Ras-le-bol total des enseignants dans ce collège d’État, situé dans la circonscription n°4, Port-Louis-Nord–Montagne-Longue. Excédés, ils dénoncent le bordel, au sens propre, qu’est devenu cet établissement, qui, depuis peu, comprend aussi des filles de Grades 7 et 8. Des pré-adolescentes de 11-12 ans et des garçons s’enlacent dans tous les coins et recoins du collège, salles de classe comprises. Bien que cette situation ne soit pas isolée et qu’elle touche aussi les académies, ce qui interpelle les enseignants, c’est le rajeunissement de ces actes de batifolages et qui plus est, dans l’enceinte de l’école. Pas plus tard qu’hier, il y a eu une incartade entre un garçon de Grade 9 et sa ‘copine’ de Grade 7, qui a viré à la violence, les deux se donnant des coups de poing. Le ministère de l’Éducation, au courant de ce cas, n’a toujours pas donné suite à la requête de la direction de cet ancien collège de garçons, qui demande d’accélérer le processus pour retirer tous les élèves garçons de cette école. Déjà, en début d’année, la police avait débarqué en force, images vidéo à l’appui, aux abords de cette même école après qu’un groupe de l’établissement en soit venu aux mains avec des collégiens d’une école secondaire voisine.
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