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Justice et réparation

Alors que certains nominés crient aux victimes et se plaignent de la manière dont ils sont appelés à démissionner suivant l’entrée en scène du nouveau gouvernement, d’autres rappellent comment ils ont subi le même sort sous l’ancien régime. C’est le cas d’une ex-Permanent Secretary, M. O., qui, en avril 2020, avait été sommée de prendre sa retraite vu qu’elle avait déjà atteint l’âge de 60 ans. Cela, alors qu’elle avait déjà opté de quitter le service à 65 ans et qu’elle avait déjà rempli les fiches nécessaires. La lettre, signée du secrétaire au cabinet d’alors, précisait qu’elle devait «compulsorily retired from the service on grounds of age in accordance with section 8(3)(b)(i) of the Pensions Act». «Si ce n’est pas un cas flagrant de victimisation, c’est quoi ?» martèle son époux, qui livre depuis un combat sur tous les fronts et qui demande aujourd’hui au nouveau gouvernement que justice soit faite pour épouse, ainsi que pour d’autres se trouvant dans la même situation.

La bête noire du «board»

Directrice siégeant au sein de la holding d’une importante institution financière d’État depuis décembre 2018, elle persiste et signe. Chartered Accountant, détentrice d’un Master of Business Administration et d’un doctorat en gestion de l’Angleterre, cette Chief Executive Officer d’une société familiale engagée dans l’alimentation estime que pendant ces six dernières années, elle a rempli sa fonction au sein du board avec professionnalisme, refusant d’être une silent board member ou un yes man, allant même jusqu’à se positionner en bête noire du board en s’opposant fréquemment aux décisions imposées par le Chairman et/ou autres personnes autour de nominations, de procédures d’appels d’offres, de prestataires, de privilèges et autres fringe benefits associés au contrat de certaines grosses pointures de la direction. Du coup, elle ne songe pas à quitter son poste car elle soutient haut et fort qu’elle a atterri sur ce board sur la base de ses compétences et de son CV, et non en raison de son nom trop souvent confondu avec celui d'un proche d’une famille influente de Lakwizinn.

46 ans au service de «l’express»

Notre collègue Marie-Noëlle Clément a mis fin hier à 46 ans de carrière au sein du service documentation de l’express. Elle a couvert 11 élections générales et a travaillé avec cinq rédacteurs en chef/directeurs de publications, d’innombrables secrétaires de rédaction, journalistes, reporters et photographes. «L’express a été une école de la vie. Vous avez contribué à écrire, chaque jour, une nouvelle page de mon histoire. Je mets un terme à ce chapitre de ma vie avec nostalgie et gratitude», dit-elle.