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Mini-remaniement possible ?

Outre l’affaire NEF et le licenciement massif au sein des collectivités locales, certains dossiers traités par des ministres novices ne sont pas tout à fait au goût du Prime Minister’s Office (PMO). Cela alimente les critiques contre le régime, et le gouvernement entend remettre l’accent sur la cohérence gouvernementale. Ainsi, il se pourrait que le Premier ministre procède à un miniremaniement après le discours du Budget, afin de relancer la machine gouvernementale. Il se murmure que certains binômes, formés de ministres et de Junior Ministers, pourraient être dissociés, notamment à la Sécurité sociale, où une confusion persistante entre les rôles respectifs du ministre et de son adjoint aurait été signalée.

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Bourré mam ?

Un responsable d’un organisme parapublic, qui a pris la mesure de l’ampleur du travail à abattre pour réformer sa structure, chercherait à échanger son poste contre une affectation diplomatique en Europe. Mais le PMO a déjà promis ces postes très convoités à plusieurs proches, dont un parent direct d’un Senior Minister, qui réfléchit encore à son avenir.

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Liberté de ton

Ceux qui ont lu les «SBM Insights» saluent la liberté de ton du dernier rapport, comparée aux éditions précédentes. L’analyse y est jugée plus audacieuse, notamment parce que le nouveau conseil d’administration n’est pas concerné par les faits antérieurs (sauf peut-être dans le cas d’une directrice dont le mandat a été renouvelé, chuchote-t-on). Dans les milieux financiers, certains se demandent si la MCB va relancer son «MCB Focus». Si c’est le cas, il faudra lui trouver un successeur crédible à Gilbert Gnany, désormais conseiller économique de Navin Ramgoolam. Au ministère des Finances, on travaille sur une liste d’intervenants susceptibles de défendre, dans la presse, la posture – délicate – du gouvernement sur le prochain Budget.

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Solidarité ministérielle

Deux ministres, visés par des attaques sur Facebook, ont fait savoir qu’ils ne collaboreraient pas avec ceux qui recourent à l’insulte gratuite sans fondement. Ils bénéficient du soutien indéfectible de leurs partis respectifs. En revanche, un député rouge, qui a publiquement mis en cause un ministre et son Junior Minister, n’est nullement inquiété. Bien au contraire : il est soutenu pour son courage. Selon nos sources, il aurait même reçu une bénédiction en haut lieu pour recadrer le duo.