Des bruits de couloir, les derniers buzz ou les derniers scandales, l'express vous dévoile ici ce que les autres vous cachent.

Par les deux bouts

Un conseiller de village suscite la colère de ses collègues au conseil de district de Rivière-du-Rempart. Selon ces derniers, étant employé comme general worker au ministère de l’Agro-industrie, il ne peut pas exercer sa fonction de conseiller en parallèle. Cette question a même été soulevée lors d’une réunion du conseil et il a été prié de choisir entre les deux postes. Cependant, jusqu›à présent, il n’a pas pris de décision et continue ainsi de «percevoir deux salaires du gouvernement», ou pour reprendre une expression, popularisée par SAJ : «Li pe rod manz banann dan dé bout!»

L’appel de la MBC

Dans son JT du 29 janvier, la MBC annonçait qu’elle avait contacté en vain une députée de l’opposition (qui ne rate pas une occasion pour se faire voir) au sujet des inondations au numéro… 8. Or, la députée qui dit n’avoir reçu aucun appel de la station nationale, a déposé une lettre de protestation à la direction de la MBC tout en exigeant un droit de réponse. Elle risque d’attendre longtemps, vu que la MBC ne joue pas selon les règles déontologiques de la presse.

Coupés en deux

Les socioculturels qui ont tenu une conférence de presse contre notre journal ont essayé de réunir plusieurs groupes, mais ils se sont heurtés à la farouche résistance de certains qui ont refusé de les suivre aveuglément. «Il y a certaines divergences entre nous et chacun à son propre agenda», nous confie le chef de file d’une association qui faisait grand bruit dans le passé.

La mauvaise date

Le communiqué émis le 30 janvier par le ministère de l’Éducation n’était pas faux, mais la date au bas dudit document était fake. Ce qui a provoqué une panique parmi les fonctionnaires et conseillers concernés. Le ministère a dû s’excuser en renvoyant un autre communiqué avec la bonne date puisque pratiquement tout le monde avait remarqué la faute et pensait que c’était une blague.

Mendiants de ticket

Une nouvelle race de politiciens en (mauvaise) herbe fait son apparition. Ceux-ci s’affichent sur les réseaux sociaux en critiquant ceux qui ne sont pas en accord avec l’action gouvernementale. Ces derniers envoient alors leurs posts à ceux qui gravitent autour du pouvoir. Ils pensent qu’ils pourront ainsi décrocher le fameux ticket. Mais ils se trompent car il n’y a déjà pas assez de tickets disponibles dans les différents partis (du pouvoir comme de l’opposition) pour tout le monde. Alors chacun essaie de rivaliser avec les autres prétendants, quitte à se ridiculiser encore un peu plus... tant aux yeux du public qu’envers ceux qu’ils essaient de séduire.