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Confidentiels
L'express leaks du dimanche 30 juin au vendredi 5 juillet 2024
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Confidentiels
L'express leaks du dimanche 30 juin au vendredi 5 juillet 2024
Plongez au cœur de l'actualité avec l'express, où nous vous dévoilons en exclusivité les derniers bruits de couloir, les buzz les plus récents et les scandales les plus retentissants que d'autres vous cachent. Restez informés et découvrez les dessous des événements qui façonnent notre société.
Faire pousser le ridicule
On peut être voisins de siège dans les travées de la majorité à l’Assemblée nationale, être ensemble au Conseil des ministres, et malgré tout, ne pas regarder dans la même direction ! Cette semaine, on apprend sur le site officiel de l’information du gouvernement, le GIS, que dans le cadre de la Journée internationale de la biodiversité, une plantule de Cylindrocline lorencei, une espèce en voie de disparition, a été réintroduite dans la nature par l’actuel titulaire du portefeuille de l’Agroindustrie, Mahen Seeruttun, au parc national de Pétrin. Mais ce que beaucoup ignorent, soit par un manque de mémoire ou par mesquinerie, c’est que cette même plante avait été réintroduite dans la nature, officiellement, et dans ce même parc de Pétrin, le 3 juillet 2021 par l’ex-titulaire de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire, Maneesh Gobin, en présence de l’ambassadrice de France à Maurice de l’époque, Florence CausséTissier ! Toujours dans le cadre de la Journée internationale de la biodiversité. Plusieurs articles de presse, du GIS et même un reportage de la MBC attestent de l’événement. La chaîne de télévision française TV5 avait aussi consacré un documentaire sur cet événement «historique», pour le compte du Conservatoire botanique national de Brest, France, grâce aux travaux duquel la reconstitution et la réintroduction du Cylindrocline lorencei avaient été rendues possibles en juillet 2021.
La crainte des agriculteurs
Les petits planteurs de légumes, tout comme les grands planteurs de canne à sucre, sont mécontents. Ils déplorent le manque de consultations avec eux concernant la préparation du Water Resources Bill, qui a été présenté à l’Assemblée nationale mardi en première lecture. De plus, ils craignent que le trop de pouvoir que ce projet de loi accorde au ministre de tutelle puisse être utilisé comme un outil politique contre les planteurs qui ne sont pas en bons termes avec le gouvernement. À titre d’exemple, aussitôt cette loi votée, un ministre pourra décider qui aura le permis d’utiliser l’eau de rivière pour l’irrigation et qui ne pourra pas le faire.
Ministre qui boude
Chasser le naturel, il revient au galop. C’est le cas d’une ministre dans une circonscription rurale du pays. Elle vient de refuser l’utilisation d’une salle à une association socioculturelle qui voulait y organiser un déjeuner pour les aînés de la circonscription. L’association avait déjà lancé les invitations en pensant que la ministre n’allait pas faire de difficultés, d’autant plus que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, devait en être l’invité d’honneur. Or, à sa grande surprise, la ministre n’a pas donné son accord. Le président de l’association n’a eu d’autre choix que de rapporter l’affaire au chef du gouvernement. La ministre fait-elle des manières car elle sait qu’elle n’aura probablement pas de ticket pour les prochaines législatives, en tout cas, pas dans la circonscription où elle a été élue ?
Entre Travaillistes
Navin Ramgoolam, alors Premier ministre, se souvient bien du passage de sir Keir Starmer à son bureau en novembre 2013. Ce dernier était alors DPP. Selon Navin Ramgoolam, cela ne peut qu’être une bonne nouvelle pour Maurice parce que Starmer est un fervent défenseur des droits humains et qu’entre Travaillistes, «le courant ne pourra que mieux passer».
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