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Liens suisses

Nicolas Puech, 82 ans, petit-fils d’ÉmileMaurice Hermès et plus gros héritier individuel du groupe de luxe, affirme avoir été dépossédé de 6 millions d’actions Hermès, valorisées à 12 milliards d’euros. Il accuse son gestionnaire de fortune, Eric Freymond, d’être à l’origine de cette perte, accusation que ce dernier conteste fermement. Le tribunal du canton de Genève a rejeté, dans un arrêt du 12 juillet 2024, l’accusation de «fraude gigantesque», estimant que Puech avait lui-même confié la gestion de sa fortune à Freymond pendant 24 ans. La justice suisse a conclu qu’aucun élément ne prouvait une escroquerie et a classé l’affaire. L’héritier, qui avait envisagé de léguer sa fortune à son ancien domestique, assure aujourd’hui être ruiné et ne plus retrouver trace de ses titres. Reste à savoir comment ces milliards ont disparu et entre quelles mains. L’affaire, bien que classée, continue d’alimenter les interrogations, car Freymond cultivait des liens à Maurice... mais pas forcément avouables.

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Coordination et communication

Les différents attachés de presse qui prennent leurs fonctions viennent d’horizons divers et ont été recrutés selon plusieurs critères. Comme ils n’ont pas l’habitude de travailler ensemble, ils communiquent chacun en fonction de leurs habitudes et contacts au sein de la presse. C’est ce qui explique pourquoi certains ministres sont plus exposés ou couverts que d’autres. Un premier bilan après trois mois révèle une performance inégale des ministres. Parmi les plus visibles et appréciés sur les réseaux : Anil Bachoo, Mahend Gungapersad, Osman Mahomed, Jyoti Jeetun, Shakeel Mohamed, Reza Uteem, Avinash Ramtohul, Mahen Gondeea et Arvin Boolell. Les autres n’ont pas encore effectué une sortie médiatique qui aura retenu l’attention.

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Le calvaire d’un commerçant mahorais

Un fidèle client d’une entreprise du Freeport est arrivé à Maurice en provenance de Mayotte. Comme à son habitude, il venait acheter des marchandises destinées à l’exportation vers son île. Mais cette fois, son séjour a viré au cauchemar. À son arrivée, il avait sur lui 11 000 € en liquide, qu’il comptait déclarer aux douanes. Malheureusement, comme il a pris par erreur le canal vert, la somme a été saisie et fait désormais l’objet d’une enquête, avec une pénalité de 20 %, soit 2 200 € à payer. Une sanction jugée incompréhensible pour ce commerçant de bonne foi. «Pourquoi harceler les clients étrangers qui viennent acheter chez nous ?» s’indigne un représentant de l’entreprise. Depuis 2010, les commerçants de Mayotte et des Comores, qui étaient plus d’une centaine, ne sont plus qu’une poignée à venir à Maurice. Contraintes douanières, tracasseries administratives, méfiance excessive : autant d’obstacles qui poussent ces entrepreneurs vers Dubaï, un hub commercial plus accueillant.

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Deux visiteurs de marque

Deux anciens gouverneurs sont passés discrètement à la BoM Tower il y a une quinzaine de jours pour rencontrer Rama Sithanen. C’étaient deux visites de courtoisie séparées et rien d’autre. Mais cela n’a pas empêché le personnel d’extrapoler. L’un des deux anciens gouverneurs en a profité pour saluer quelques officiers qui travaillaient à l’époque sous lui. Autre sujet de discussion : plus d’un attendent la publication du rapport annuel de la BoM.