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Hippisme

Licences : Zaki et Narang, les grands perdants ?

26 mai 2025, 15:00

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Licences : Zaki et Narang, les grands perdants ?

(1) ■ Shirish Narang. (2) ■ Dominic Zaki.

Même si le Licensing Committee de la Gambling Regulatory Authority (GRA), chargée de délivrer les licences pour les nouvelles écuries, n’a pas encore rendu son verdict, les rumeurs persistantes courent à l’effet que Dominic Zaki et Shirish Narang figurent parmi ceux qui n’obtiendraient pas le précieux sésame en vue de la saison 2025.

Entraîneur champion de la saison 2024 sous l’ère de People’s Turf Plc (PTP) avec 49 victoires et un taux de réussite éloquent (45 %), le Sud-Africain Dominic Zaki ne pourrait pas, à première vue, être en mesure de défendre son titre à la reprise de la saison hippique sous l’égide du MTC Jockey Club (MTCJC) en juillet.

Il faut dire que dès le départ, sa candidature était loin de faire l’unanimité, que ce soit sur les réseaux sociaux ou au sein de certaines sphères du club bicentenaire. Son association avec PTP de Jean Michel Lee Shim, son implication dans des affaires controversées à Maurice – le cas Capkuta, la saga caféine, la défaite scandaleuse de Spotted Pearl – et ses antécédents en Afrique du Sud, auront, paraît-il, plombé son dossier.

Le Sud-Africain a pourtant multiplié les démarches depuis le début de l’année pour convaincre les autorités, le MTC et ses nombreux détracteurs, de sa bonne foi. Il a notamment insisté sur son indépendance, en prenant le soin de se dissocier complètement de Lee Shim et de PTP, en s’entourant essentiellement de nouveaux propriétaires, partisans du MTC.

Après avoir rencontré le président du MTC, Santosh Gujadhur, en début d’année, il avait procédé, avec l’appui de ses nouveaux soutiens, à l’acquisition d’une dizaine de chevaux en Afrique du Sud. Conscient que certains entraîneurs influents au sein du MTC voyaient d’un mauvais œil sa candidature, Zaki n’aurait pas hésité à solliciter des soutiens en haut lieu pour faciliter l’avancement de son dossier, mais cela n’aurait pas suffi.

À l’image de Dominic Zaki, Shirish Narang pourrait également rester sur le carreau. Narang, dont la Personal Management License (PML) avait été suspendue par la GRA avant le début de la saison 2024, relativement à son implication dans l’affaire Mentholathum (NdlR : El Patron en juillet 2021), pensait pouvoir refaire surface avec le changement de régime et le retour aux affaires du MTC.

Il était d’autant plus optimiste, après la décision de la GRA de lui accorder en avril dernier, une autorisation temporaire pour entraîner ses chevaux, en attendant que le Licensing Committee étudie sa demande pour l’obtention d’une écurie. Toutefois, contrairement, à ce qu’il pouvait penser, cela ne représentait en aucun cas une garantie qu’il allait obtenir sa licence. Si l’on se fie aux bruits qui courent dans les couloirs de la GRA et du MTC, son sort est déjà scellé. À en croire les rumeurs, un de ses plus gros propriétaires aurait déjà exprimé des velléités de départ.

Par ailleurs, compte tenu du sort apparemment réservé à Zaki et Narang, il y aurait également peu de chances de voir les écuries P. Nagadoo et Hurchund en action cette saison. Ces deux entraîneurs n’ont, à première vue, pas grand-chose à se reprocher, mais le fait qu’ils aient fait partie de la galaxie Global Equestrian Ltd (GEL)/PTP ne plaiderait apparemment pas en leur faveur. Amar Sewdyal a également entraîné les chevaux de GEL au cours des deux dernières saisons, mais, selon nos informations, il aurait échappé au couperet car il a continué à louer les boxes du MTC sous le règne de PTP.

Il est bon de rappeler que 21 candidats ont postulé pour obtenir une écurie sous l’égide du MTCJC cette saison. À ce stade, en plus des établissements traditionnels, quatre nouvelles écuries devraient être de la partie en 2025 : Paul Foo Kune, Arveen Nagadoo, Jevin Awotar et Vishal Nowbuth.

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