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Programme électoral

Linion Moris propose une «Freedom of Information Act»

7 avril 2024, 10:00

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Linion Moris propose une «Freedom of Information Act»

Linion Moris poursuit sa lancée en ce qu’il s’agit de dévoiler son programme électoral. Vendredi, Mᵉ José Moirt a été présenté comme ministre de l’Intérieur en cas de victoire du bloc aux prochaines élections générales. L’avocat a présenté les trois axes de travail qu’il propose pour remettre le pays sur les rails.

Dans son introduction, Nando Bodha a expliqué que la Constitution prévoit déjà que le Premier ministre confie le portefeuille de l’Intérieur à un autre membre du conseil. De ce fait, il n’y aura pas besoin de passer par un amendement pour que cela soit une réalité. Par la suite, José Moirt a expliqué qu’en novembre dernier, l’équipe lui avait confié le dossier d’État de droit, anti-corruption et le combat contre la drogue et la mafia. «Aujourd’hui, le pays est en faillite sécuritaire. La création d’un ministère de l’Intérieur mènera à une décentralisation du pouvoir concentré dans les mains du Premier ministre», a-t-il expliqué.

Dans son programme pour combattre la fraude et la corruption, Linion Moris propose une Freedom of Information Act. L’équipe prévoit aussi de mettre en place une cour de corruption avec un juge d’instruction. La Financial Crimes Commission Act sera aussi modifiée pour rendre ses pouvoirs au Directeur des poursuites publiques. José Moirt a aussi promis une Public Interest Disclosure Act pour mettre en place un mécanisme pour les dénonciations et la protection des dénonciateurs.

Concernant le combat contre la drogue, José Moirt parle d’impliquer les ONG et travailleurs sociaux dans un programme de déjudiciarisation, où les policiers seront formés pour traiter les infractions mineures sans l’intervention des tribunaux. La décriminalisation du cannabis récréatif sera aussi au programme. Une Drug Enforcement Squad sera aussi créée pour combattre le fléau. Concernant l’unité nationale, l’avocat a proposé de revoir les cadres légaux et financiers de la Human Rights Commission, l’Equal Opportunities Commission et l’Independent Police Complaints Commission qui, selon lui, est aujourd’hui un éléphant blanc.