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Conférence de presse

Linion Reform : «Il faut mettre fin au cycle dynastique entre kof ek Lakwizinn»

27 octobre 2024, 12:00

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Linion Reform : «Il faut mettre fin au cycle dynastique entre kof ek Lakwizinn»

© Dev Ramkhelawon

C’était lors de la conférence de Linion Reform hier samedi 26 octobre. Les leaders de l’alliance, Nando Bodha, Rama Valayden et Roshi Bhadain, ont mis en avant les raisons pour lesquelles les électeurs doivent leur faire confiance le 10 novembre prochain. Ils ont en outre promis des révélations sur les écoutes téléphoniques lors de leur meeting, qui doit avoir lieu à Beau-Bassin aujourd’hui.

Selon Nando Bodha, le MSM est déjà hors course. Le choix se situe désormais entre l’Alliance du changement et Linion Reform. «Il faut mettre fin au cycle de politique dynastique entre kof ek Lakwizinn qui perdure depuis 56 ans», a-t-il martelé. D’ajouter que l’alliance entre Navin Ramgoolam et Paul Bérenger a toujours été instable. Il est également revenu sur les émissions politiques. Selon lui, il faudrait que l’Electoral Supervisory Commission chapeaute l’enregistrement et que la MBC ne s’occupe que de la diffusion. «D’ailleurs, il faudrait que les discours soient diffusés par toutes les radios à des heures de pointe aussi.»

Revenant sur le programme de l’alliance, Rama Valayden a rappelé que Linion Reform est la seule formation qui a présenté des propositions concrètes sans tomber dans la surenchère pour grappiller des voix. Dans la foulée, il a lancé un appel aux leaders des deux alliances pour un débat avec Nando Bodha ou Roshi Bhadain. Concernant les bandes sonores de Missie Moustass, il a encore une fois demandé à ce qu’il rende publics les sons où, selon lui, il y aurait le complot pour assassiner les Avengers.

Roshi Bhadain a quant à lui parlé du meeting qui aura lieu aujourd’hui à Beau-Bassin. Il a promis de révéler, preuves à l’appui, comment les Mauriciens ont été espionnés, de révéler quels sont les équipements qui ont été achetés et combien cela a coûté. «Ces affaires ont nui à l’image du pays. Nous sommes connus comme un État voyou.»