Publicité
Cour suprême
L’injonction sur la suspension du Métro reste sans réponse
Par
Partager cet article
Cour suprême
L’injonction sur la suspension du Métro reste sans réponse
Un citoyen de 74 ans résidant à Curepipe a déposé une injonction en Cour suprême contre la suspension des services de Metro Express Ltd, mardi tard dans la soirée. Ce pensionné avait planifié de se rendre au meeting de Linion Moris pour exprimer son soutien et exercer ses droits constitutionnels. Dans sa demande, il affirme que la suspension des services de 6 h 30 à 14 heures le 1ᵉʳ mai 2024 est dépourvue de tout motif raisonnable et conteste la raison avancée, à savoir les «risques pour la sécurité», injustifiée dans une société démocratique. L’affaire devait être appelée en chambre devant la cheffe juge par intérim, Nirmala Devat, mais cette dernière ne s’est pas prononcée.
La demande a été déposée tard dans la nuit de mardi, vers 23 h 20, et hier matin, les représentants juridiques, Mᵉˢ José Moirt et Jacques Panglose, ainsi que l’avouée Mᵉ Ayesha Jeewa, attendaient toujours une communication du secrétaire de Nirmala Devat pour fixer la date d’audience. Soulignons que les affaires en chambre peuvent être examinées à distance ou au domicile du juge en référé, selon sa discrétion. À 8 h 30, les contestataires n’avaient toujours pas reçu de communication du secrétaire de la cheffe juge par intérim et ont fini par abandonner car ce n’était plus un live issue que vu le rassemblement de Linion Moris allait commencer. «À cette heure-ci, et étant donné que le rassemblement débute à 9 h 30, nous n’avons d’autre choix que de ne plus attendre. Cette personne restera chez elle, privée de ses droits constitutionnels. Malgré notre bonne volonté, nous n’avons pas pu mettre fin à cet abus de pouvoir. Metro Express a pris cette décision dans l’après-midi quand tous les bureaux étaient fermés. L’urgence de cette affaire n’était pas de notre responsabilité», a déclaré Mᵉ José Moirt.
Publicité
Les plus récents