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Sante
L’OMS trouve un accord sur la préparation et la lute contre les pandémies à venir
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L’OMS trouve un accord sur la préparation et la lute contre les pandémies à venir

■ Les nations travailleront ensemble pour contrer les futures pandémies
Après d’âpres négociations sur la question des transferts de technologies, un compromis a été trouvé, ouvrant la voie à la signature du consensus par les pays membres de l’OMS, moins les États-Unis, démissionnaires.
Après plus de trois ans de négociations, les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont approuvé, mercredi 15 avril, par consensus un texte historique visant à mieux se préparer et lutter contre les futures pandémies.
«C’est une étape importante dans notre voyage commun vers un monde plus sûr», a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, aux délégués à Genève. «Vous avez écrit l’histoire», leur a-t-il dit. Pour l’OMS, ses États membres «ont fait un grand pas en avant dans les efforts visant à rendre le monde plus sûr face aux pandémies, en élaborant un projet d’accord qui sera examiné lors de la prochaine Assemblée mondiale de la santé, en mai». Il aura fallu une dernière journée et une nuit de négociation, avant que l’ensemble du texte soit validé. «En parvenant à un consensus sur l’accord sur la pandémie, non seulement elles ont mis en place un accord générationnel pour rendre le monde plus sûr, mais elles ont également démontré que le multilatéralisme est bien vivant et que, dans notre monde divisé, les nations peuvent encore travailler ensemble pour trouver un terrain d’entente et une réponse partagée aux menaces communes», a relevé M. Tedros.
Transfert de technologies
Les négociations avaient pourtant avancé plus lentement que prévu mardi, après trois jours de pause, butant essentiellement sur le transfert de technologies pour la production de produits de santé liés aux pandémies, en particulier au profit des pays en développement.
Le sujet avait été au cœur des nombreux griefs des pays les plus démunis lors de la pandémie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s’approprier les doses de vaccin et autres tests. Plusieurs pays, où l’industrie pharmaceutique pèse lourd dans l’économie, sont opposés à l’idée d’obligation de transfert et insistent sur son caractère volontaire. Un consensus a émergé autour du principe de transfert de technologies «convenu d’un commun accord».
Considéré comme une des pièces centrales du texte, ce dernier prévoit la création d’un «système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages», à savoir les produits de santé découlant de leur utilisation, comme des vaccins ou des tests, par exemple. Le texte vise également à élargir l’accès à ces produits en établissant un réseau mondial de chaîne d’approvisionnement et de logistique.
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