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Opération «Liberterra II»

Lutte contre le trafic humain et les crimes connexes

7 octobre 2024, 12:00

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Lutte contre le trafic humain et les crimes connexes

(Photo d’illustration) Le contrôle d’étrangers en situation illégale s’est intensifié, les 3 et 4 octobre, lors de l’opération mondiale «Liberterra II».

Du 3 au 4 octobre, la police du port a intensifié ses efforts pour lutter contre le trafic humain et d’autres formes de criminalité à travers l’opération mondiale Liberterra II, coordonnée par Interpol – Human trafficking and Smuggling of Migrants – représenté par Michele Stallone, regional coordinator Port Security Programme, Lorenzo Lattanzi Assistant Interpol project manager et Nestor Macaulby Interpol Criminal Intelligence officer avec le Central Crime Investigation Department, sous la supervision de l’assistant commissaire de police Rajaram. Cette initiative visait à aborder des probléma- tiques complexes, telles que la migration illégale et le trafic de drogues et d’armes, et à garantir la sécurité dans les zones portuaires. L’opération a mobilisé des agents de diverses divisions, notamment la Criminal Investigation Division (CID), la Drug and Criminal Investigation Unit et la National Coast Guard, entre autres. Ce déploiement d’effectifs a été requis pour assurer une couverture efficace et une réponse rapide aux informations reçues.

Le 3 octobre, les agents de la CID de Grand-Baie ont effectué une perquisition dans une villa. Bien que la propriétaire en ait permis l’accès, aucune preuve d’activité illégale n’a été trouvée. L’opération a ensuite conduit les agents vers une autre villa, où deux femmes malgaches ont été contrôlées. L’une d’elles est en règle avec son visa, tandis que l’autre, en situation irrégulière depuis février 2024, a été arrêtée.

Ce type d’intervention souligne la nécessité de surveiller et d’identifier les cas de séjour illégal afin de protéger les droits des personnes vulnérables et de démanteler les réseaux de trafic humain. Cinq Malgaches ont été arrêtés sur la route Royale de Grand-Baie ce jour-là.

À Pamplemousses, une équipe de la CID de la localité a contrôlé un Bangladais suspecté de séjour illégal. Cet homme, ayant dépassé la durée de son séjour depuis 2016, a été arrêté. L’opération a également été étendue à des établissements d’hébergement. À Grand-Baie, plusieurs maisons d’hôtes ont été contrôlées. Bien que la plupart ne présentaient aucune infraction, certaines, comme la guest house Le Binôme, ont été verbalisées pour divers manquements, tels que le non-respect des normes de sécurité.

Cela démontre l’importance de la réglementation dans l’hébergement touristique pour prévenir l’exploitation des migrants. L’opération a également touché la CID de Piton, où une perquisition dans une villa à Poudre-d’Or n’a révélé aucune infraction, tous les permis étant en règle. À Flic-en-Flac, des contrôles ont révélé la présence de deux Bangladais en situation illégale, soulignant encore une fois l’importance de ces opérations dans la dé- tection des infractions liées à l’immigration.

En parallèle, l’Emergency Response Unit de la Wes- tern Division, a contrôlé, à Sodnac, un Malgache sans domicile fixe et en séjour illégal. Il a été identifié comme une personne disparue. Ce cas illustre non seulement la nécessité d’une vigilance accrue dans la détection des individus vulnérables, mais aussi l’importance des synergies entre les forces de l’ordre pour résoudre des cas complexes. Ces interventions sont essentielles non seulement pour le respect des lois, mais aussi pour la sécurité de la communauté.