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Pluies de critiques sur Simla Kistnen

Mᵉ Teeluckdharry souhaite que le système de «watching brief» soit revu

1 juin 2024, 12:00

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Mᵉ Teeluckdharry souhaite que le système de «watching brief» soit revu

Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry, un membre du groupe d'avocats dits Avengers.

Sa réaction sur le jugement d’acquittement de l’ancien ministre et député Yogida Sawmynaden prononcé jeudi le 30 mai devant la cour intermédiaire dans l’affaire d’emploi prétendument fictif de Constituency Clerk ne s’est pas fait attendre. Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry, qui fait partie des Avengers et qui a agi comme watching brief pour le témoin Simla Kistnen, lors du procès, déplore les limitations actuelles de son rôle.

L’homme de loi a tenu à soutenir que la cour n’a pas accordé la permission aux avocats de Simla Kistnen, en tant que watching brief, de s’adresser à la Cour. «Nous étions dans l’impossibilité de poser des questions très pertinentes aux témoins et ce quoique nous connaissions tous les faits de cette affaire. L’ancien Directeur des poursuites publiques aurait dû autoriser les avocats dits Avengers à procéder avec la private prosecution devant la Cour de district de Port-Louis et aurait dû insister sur les charges de corruption suite aux recommandations de la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath. Le résultat aurait certainement été tout autre», confie Mᵉ Teeluckdharry.

Risques

Pourtant l’avocate Darshana Gayan, Senior Assistant Director of Public Prosecutions, avait mené l’exercice d’interrogatoire et de contre-interrogatoire auprès des témoins lors du procès? Motus et bouche cousue de la part de Mᵉ Teeluckdharry qui n’a pas répondu à cette question.

Quid des risques ou inconvénients potentiels à permettre aux avocats observateurs, dits watching brief, de poser des questions ? Pas de réponse de notre interlocuteur non plus.

De rappeler, qu’aux Assises, dans l’affaire de Michaela Harte, le juge Feknah avait donné la permission aux avocats en leur capacité de watching brief de poser des questions en contre-interrogatoire aux témoins.

Pour lui, il estime qu’il est impératif d’amender la procédure pénale afin, dit-il, qu’un avocat qui représente un client en capacité d’avocat observateur, puisse poser des questions et contre-interroger les témoins.